21/03/2012
Drame de Toulouse le Président Ali Bongo Ondimba adresse un message de soutien .
Dans son message, le Chef de l'Etat Gabonais Ali Bongo Ondimba dénonce avec la plus extrême vigueur ces crimes odieux qui sont en contradiction avec les valeurs de tolérance et de fraternité chères à la République française.
Il a également déploré que des victimes innocentes en soient les cibles.
Aussi, a-t-il présenté ses plus sincères condoléances aux familles et au peuple français tout entier à qui il a exprimé toute la solidarité du peuple gabonais dans ces moments particulièrement douloureux.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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19/03/2012
GABON : 183 MILLIONS DE DOLLARS D'INVESTISSEMENTS POUR LA PRODUCTION DE CAOUTCHOUC
Libreville – le 19 mars 2012.183 millions de dollars (91,5 milliards de francs CFA) vont être investis pour le développement d'une plantation de caoutchouc et d'une usine de transformation grâce à un partenariat entre le gouvernement gabonais et la multinationale singapourienne Olam.
La joint venture, dans laquelle le gouvernement gabonais aura une prise d'intérêts de 20%, permettra la création d'une plantation de 28 000 hectares dans la zone de Bitam (province du Woleu-Ntem, nord du Gabon). Après une phase de plantation qui commencera en 2013 pour s'achever en 2019, la première récolte est prévue pour 2020 avec, à terme, une capacité de production de 62,000 tonnes par an.
Dans la droite ligne de la politique de diversification et d'industrialisation de l'économie nationale mise en œuvre par le Président Ali Bongo Ondimba depuis 2009, une usine de transformation d'une capacité de traitement de 225 tonnes par jour sera également construite. La production de caoutchouc naturel transformé sera destinée à l'exportation dans le contexte d'une demande mondiale en hausse de 3,5% par an.
La confirmation de l'attractivité du Gabon auprès des investisseurs étrangers
Ce nouveau partenariat conclu avec la multinationale Olam, après celui des zones économiques spéciales de Nkok (région de Libreville) et de l'île Mandji (région de Port-Gentil) et celui pour le développement de 100 000 hectares de culture d'huile de palme, est un nouveau signe de l'attractivité du Gabon pour les investisseurs étrangers.
« L'un des éléments clés de notre stratégie à long terme est d'investir sur des cultures porteuses dans des pays qui possèdent un environnement compétitif dans ce secteur. Nous estimons que le Gabon est un des pays les plus compétitifs pour investir dans les plantations en caoutchouc du fait de la disponibilité des terres, de la qualité du sol, des conditions agro-climatiques et grâce au soutien sur le long terme et aux avantages fiscaux offerts par le gouvernement gabonais pour des projets de cette envergure » a déclaré le Director General d'Olam (Gabon) Gagan Gupta.
Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes destiné à diversifier et à industrialiser son économie à travers une stratégie de développement durable baptisée « Gabon Emergent ».
Cette politique d'ouverture économique et de réformes pour offrir un environnement des affaires plus compétitif à déjà permis au Gabon d'attirer plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Un investissement en phase avec la politique du Gabon Emergent
Pour Magloire Ngambia, le ministre gabonais en charge de la Promotion des Investissements, ce nouveau projet s'inscrit en droite ligne des partenariats recherchés par le gouvernement gabonais et en cohérence avec la stratégie de développement du Gabon Emergent : « Le développement de ces 28 000 hectares de plantation de caoutchouc en partenariat avec Olam correspond à notre volonté de diversifier notre économie sur la base d'une réelle valeur ajoutée pour le Gabon. Cette valeur ajoutée est présente à la fois dans la construction d'une usine de transformation qui répond à notre ambition d'industrialiser notre économie, mais également au niveau des impacts socio-économiques de ce projet. A terme, plus de 6000 emplois directs et 5000 emplois indirects seront créés, avec en soutien un réel programme de formation assuré par Olam autant pour des postes qualifiés que pour la main d'œuvre nécessaire au niveau des plantations et de l'usine. Il s'agit donc pour nous d'un projet structurant qui s'inscrit en droite ligne avec notre plan stratégique pour faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025 et pour le développement des zones rurales.»
Le ministre gabonais a également précisé que dans le cadre de ce projet, le partenariat entre le gouvernement gabonais inclus la construction de 3366 logements, d'écoles et d'un centre de santé. La constitution de ce nouveau basin d'emplois dans le nord du pays répondra ainsi aux meilleurs standards internationaux en termes de politique RSE (responsabilité sociale des entreprises)
Tout comme pour sa culture de palmiers à huile dans la zone de Kango (province de l'Estuaire, à 60 kilomètres au sud-est de Libreville), Olam a en effet conduit une procédure CLIP (Consentement Libre Informé Préalable) qui consiste à informer la population riveraine et à veiller à ce que les emplois créées bénéficient directement à la population des environs.
La dimension environnementale a également été prise en compte avec une étude d'utilisation des terres réalisée en amont et un bilan carbone, selon les nouvelles directives du Plan Climat du Gabon.
Les opportunités dans le secteur agricole
Dans le cadre du Plan Stratégique du Gabon Emergent, l'objectif du gouvernement est d'augmenter significativement la contribution de l'agriculture au PIB (actuellement de 5%) et d'assurer au Gabon son autonomie alimentaire en développant une agriculture, une pêche et une aquaculture modernes.
Un programme agricole de sécurité alimentaire et de croissance a ainsi été lancé par le gouvernement gabonais.
Les principales opportunités d'investissements concernent :
* La production de biocarburant grâce au million d'hectares de savanes humides adapté au développement de cette filière ;
* La production, d'ici 2012-2013, de 2500 tonnes par an de café et de cacao ;
* La production d'huile de palme : l'objectif étant de produire à terme 1 million de tonnes d'huile de palme et de se positionner comme l'un des premiers exportateurs africains ;
* Le développement de l'aquaculture et de la pêche.
FIN
Pour plus d'information, merci de contact Gagan Gupta, Directeur Général de Olam Gabon: gagan.gupta@olamnet.com
La politique du Gabon Emergent
Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vertpour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;
· le Gabon Industrielpour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;
· le Gabon des Servicespour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.
Pour plus d'information, merci de visiter http://www.presidentalibongo.com/ ou contacter http://www.cocom.rggov.org/
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18/03/2012
ALI BONGO ONDIMBA , UN PRÉSIDENT SANS LANGUE DE BOIS .
Alors que certains lui reprochait souvent d'être avare en paroles, d'éviter la presse francophone par crainte des questions embarrassantes, le Président de la République Gabonaise s'est livré sans détours à travers une interview sans concessions de plus d'une demi-heure durant laquelle le journaliste Alain Foka n'aura épargné aucune question à Ali Bongo Ondimba.
Pour cette première interview accordée à un média français depuis son élection en 2009, Ali Bongo Ondimba n'a esquivé aucun sujet. Il a donné son point de vue autant sur de grands sujets d'actualité - Union africaine, CEMAC, organisation de la Coupe d'Afrique des Nations, élections présidentielles en France – que sur des points le touchant plus personnellement – l'affaire dite des biens mal acquis, les acquisitions immobilières de l'Etat gabonais à l'étranger - mais également bien sûr sur son ambition de faire du Gabon un pays émergent qui lui vaut sa stature de réformateur.
Morceaux choisis et décryptage
Mise au point sur les Biens Mal Acquis
Le Président Ali Bongo Ondimba n'a fait là que répéter la ligne qu'il a toujours soutenue : il ne détient pas de patrimoine personnel en France et son train de vie est lié au fruit de son labeur. La très grande majorité des hommes politiques au Gabon allient en effet leur mandat public et une activité secondaire. Dans le cas de l'actuel chef de l'Etat gabonais, il s'est agi d'investissements et de développement dans plusieurs entreprises.
Idem pour la Première Dame qui n'a d'ailleurs jamais hésité à financer en partie sur ses fonds propres des actions en faveur des défavorisés – femmes, orphelins, prisonniers, handicapés – à la tête de sa fondation au Gabon et bien au-delà, puisqu'elle est à l'initiative d'une résolution des Nations Unies instituant une « Journée Mondiale des Veuves » chaque 23 juin. Un sujet étrangement passé sous silence…
Et c'est bien là qu'Ali Bongo Ondimba a appuyé, se faisait l'écho de ce que de nombreux observateurs pensent en Afrique comme ailleurs : pourquoi uniquement trois chefs d'Etat africains pris pour cible ? Pourquoi n'arrive-t-on pas à concevoir qu'un Africain accède à la prospérité grâce à son travail ? Pourquoi dans le cas du Gabon une certaine presse ne se focalise-t-elle que sur ce sujet sans jamais couvrir par ailleurs le reste de son actualité ? Pourquoi n'est ce que dans le cas de l'Afrique que l'on pense pouvoir ainsi bafouer la souveraineté des Etats ?
C'est ce qu'Ali Bongo Ondimba a demandé : qu'on le juge sur ses actions, et non selon des clichés véhiculés.
La levée des fantasmes sur les acquisitions immobilières et les valises
Toujours dans la même veine, car les fantasmes ont la vie dure, le Président gabonais à une nouvelle fois rappelé que l'immeuble acquis en 2010 rue de l'Université à Paris l'avait été par l'Etat gabonais, qui en est donc le seul propriétaire, et qu'il s'agit là, somme toute, d'un investissement des fonds publics plutôt intelligent au vue du marché immobilier à Paris et comme le pratique de nombreux autres pays.
Il aurait également pu rappeler que depuis son ascension au pouvoir, il a mené une réelle politique d'ouverture économique du pays, qu'il s'est rendu ou a reçu ses homologues de Corée du Sud, de Singapoure, du Japon, d'Italie, de Suisse, du Royaume-Uni, d'Afrique du Sud, de Turquie et du Qatar pour ne citer que ceux là. Une réalité bien éloignée de la fameuse Françafrique que l'on nous sert sans cesse. Une politique qui a déjà permis depuis 2010 au Gabon d'attirer plus de 4 milliards de dollars d'investissements étrangers au profit d'une diversification et d'une industrialisation de l'économie nationale. Une politique qui a besoin d'une diplomatie forte et de vitrines susceptibles d'attirer encore plus d'investisseurs étrangers. Une politique au service du développement du Gabon.
Autre fantasme qui vole en éclat : les valises. De même que cela a été répété à maintes reprises dernièrement par plusieurs hommes politiques français, NON messieurs Raffarin en visite en juin 2011 au Gabon et Fabius au Gabon en janvier 2012 ne sont pas venus chercher ces fameuses valises. L'un a soutenu un partenariat entre le Gabon et HEC, l'autre est venu donner une conférence. Les points avaient été pourtant mis sur les « i » par les présidents Bongo Ondimba et Sarkozy en février 2010 : la page de la Françafrique est tournée. Le monde change, seul l'acharnement idéologique de bien-pensants attaché à des clichés surannés n'évolue guère.
La mise en œuvre d'une réelle politique de diversification des partenaires du Gabon comme expliqué au cours de cette interview est dans ce sens édifiante.
Une vraie vision pour l'Afrique
Moins intéressants pour ces détracteurs de l'Afrique, mais ô combien plus pertinent pour les Africains et ceux qui aiment ce continent, les déclarations du Président gabonais sur l'un des grands enjeux du continent noir : le devenir de l'Union Africaine.
Tel que l'a révélé récemment la réélection bloquée de Jean Ping à la tête de la commission de l'organisation, Ali Bongo Ondimba a rappelé que le véritable enjeux était l'indépendance de l'Afrique, en étant capable d'assurer elle-même son financement alors qu'actuellement plus de 60% de son budget provient de l'extérieur, et d'échapper à la tentation hégémonique d'un seul pays qui pourrait instrumentaliser l'UA à la seule poursuite de ses intérêts propres. Un reproche d'instrumentalisation il est vrai que l'on ne peut faire au Gabon avec les positions divergentes affichées publiques par Ali Bongo Ondimba et Jean Ping sur les crises libyennes et ivoiriennes.
Le réformateur
Enfin, et surtout dirons nous pour tous les Gabonais, il a été question des réformes que ne cessent d'engager le Président Ali Bongo Ondimba depuis maintenant plus de deux ans et qui lui a valu son surnom de « Tsu Ali ».
Et ce qui ressort à travers cette interview, c'est tout d'abord une méthode : celle qui privilégie le temps de la réflexion avant d'entreprendre avec vigueur, et souvent fermeté, les actions nécessaires pour faire du Gabon un pays émergent. Il en avait posé les bases dès sa caravane entreprise en juillet 2010 pour aller à la rencontre des populations de l'arrière-pays : « Je vais faire le point sur l'ensemble, puis j'aurai des réponses à vous donner, comme à tous les Gabonais. Depuis maintenant moins d'un an mon Gouvernement mène une importante politique de réformes. Mais cela prend du temps, car comme pour la construction d'une maison, il faut d'abord bâtir les soubassements. C'est un travail qui n'est pas visible, mais qui est essentiel. Bientôt, vous en verrez les résultats ».
Les résultats ont effectivement été constatés très rapidement. Selon les chiffres du FMI, la croissance a bondi de -1,4% à 5,6% en 2010, et 5,5% en 2011 dans un contexte économique mondial pourtant très difficile. Et les prévisions pour 2012 sont supérieures à 5%. Voici des faits qui parlent d'eux-mêmes.
L'autre pilier de cette méthode : la prise de décisions nécessaires pour le développement économique, y compris contre des intérêts anciens bien établis. La preuve en est la décision en 2010 d'interdire l'exportation de grumes pour pousser à l'industrialisation sur place de la filière bois. Décriée au début, cette décision a déjà entraîné en moins d'un an une augmentation de près de 20% des unités de transformation du bois et de plus de 40% du volume de bois transformé.
Mais les efforts du Président n'ont pas uniquement porté sur l'économie. La satisfaction des besoins des Gabonais reste un axe central de son action. A la question d'Alain Foka portant sur le retard pris dans la construction de 5 000 logements par an, Ali Bongo Ondimba a fait part d'une rare franchise pour un chef d'Etat en reconnaissant les nombreuses difficultés insoupçonnées et qui se sont révélées au fur et à mesure. Loin de se décourager et de se complaire dans l'attentisme, la réaction a été franche et salvatrice : limogeage des cadres du ministère de l'Habitat par ailleurs entièrement réorganisé, refonte complète de la politique cadastrale et foncière, simplification de la procédure pour l'obtention d'un titre foncier passant de 134 à 7 étapes, création d'un Conseil National de l'Habitat et élaboration de plans d'urbanisme pour l'ensemble du territoire national.
D'autres exemples, au grand damne des partisans de l'immobilisme et du scepticisme, pourraient être cités dans tous les secteurs économiques et sociaux, de la santé et de l'éducation en passant aux infrastructures, d'une meilleure gestion des ressources naturelles du pays à une réelle politique d'investissement national avec la création d'un fonds stratégique gabonais.
Dernière pierre apportée à cet édifice qui semble s'élever inexorablement : le remaniement ministériel de février 2012 pour la formation d'un gouvernement resserré (diminution par deux du nombre de ministres depuis 2009 : qui dit mieux ?), orienté vers l'action où la compétence a primé pour les nominations sur toute autre considération.
Voilà donc le décryptage d'une interview sans langue de bois donnée par un chef de l'Etat qui préfère l'action aux grands discours et que l'on aimerait cependant entendre plus souvent. Car le Gabon est en plein changement et il faut le faire savoir.
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16/03/2012
GRÈVE UOB : COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT GABONAIS ...
La vision de Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de faire du Gabon un pays émergent, place l'éducation, l'enseignement, la formation et la recherche comme principaux vecteurs d'une réelle valorisation du capital humain.
C'est dans cette optique, que depuis son accession à la Magistrature suprême, en Octobre 2009 d'importants efforts sont déployés à la fois, pour moderniser les infrastructures scolaires et universitaires ainsi que les équipements, comme pour l'amélioration du statut social des enseignants et des mesures de nature à améliorer le niveau d'études des élèves et des étudiants.
En ce qui concerne les infrastructures et les équipements scolaires et universitaires, toutes les Gabonaises et tous les Gabonais se souviennent encore, comme si c'était hier, de l'inoubliable discours à la nation, du Président OMAR BONGO ONDIMBA, le 2 décembre 2007, lorsqu'il fustigeait ceux qui ont été à l'origine de la déstructuration épouvantable de l'ensemble du système éducatif national au même titre que le système de santé et les infrastructures routières, comme la gestion désastreuse des fêtes tournantes.
Mais depuis octobre 2009, notamment avec le lancement de la phase 1 du plan d'urgence éducation Gabon émergent, les universités, lycées et écoles sont en voie de modernisation, d'arrimage aux standards internationaux. L'on peut constater des progrès importants :
- à l'Université Omar BONGO ONDIMBA ;
- à l'Université des Sciences de la Santé ;
- à l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ;
- aux lycées Nelson MANDELA, Léon MBA et Paul INDJENDJE GONDJOUT, ainsi qu'aux écoles primaires de Mont-Bouët I et II et à Kinguélé ;
Les neuf (9) Lycées provinciaux et dix sept (17) Collège d'Enseignement Secondaire
transformés en Lycées sont également concernés par cette phase I.
S'agissant des enseignants :
- la Prime d'incitation à la Fonction Enseignante (PIFE) a été élargie à tous les enseignants ;
- soixante quinze (75) enseignants du primaire sont envoyés au Ghana pour la formation des formateurs en didactique de l'anglais à l'école primaire, conformément aux Etats Généraux de l'Education ;
- la formation des didacticiens en initiation de l'informatique à l'école primaire a déjà touché toutes les provinces ;
- les vacations aux examens et concours scolaires se payent désormais sans accuser d'arriérés d'année en année ;
- les vacations des enseignants du supérieur ont été substantiellement revues à la hausse;
- des nouvelles améliorations des revenus des enseignants chercheurs et des chercheurs ont été décidées par le Président de la République, chef de l'Etat, et le processus de leur mise en œuvre par le Gouvernement est très avancé.
En ce qui concerne les étudiants :
- la dotation de restauration des étudiants a été augmentée depuis 2010 pour l'ensemble des trois (3) Universités de Libreville, d'Owendo et de Franceville ;
- les résidences estudiantines des trois (3) universités ont été réhabilitées. L'un des pavillons de l'UOB, est désormais modernisé aux normes hôtelières ;
- le montant des bourses de chaque étudiant a été augmenté de 25 % au Gabon et de 10 % à l'étranger.
Aussi, pour la seule année 2011, l'Etat a-t-il payé au titre de la bourse des étudiants, la somme de 39 milliards 200 millions de francs CFA dont 5 milliards 200 millions pour les élèves du secondaire.
En outre, le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, informé que certains étudiants en situation de réussite, avaient perdu le droit à la bourse pour motif de limite d'âge, a décidé d'accompagner ces jeunes compatriotes sur deux (2) ans, afin de leur permettre de terminer leur cursus en mettant en place un Fonds de Soutien aux Etudes de ces derniers, soit 961 étudiants qui ont postulé pour la seule Université Omar BONGO.
Malgré toute cette volonté manifeste, traduite par des réalisations concrètes, force est de constater que certains enseignants chercheurs notamment au sein de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, soit par volonté de rétention aux desseins inavoués, soit par négligence, ont retardé la communication des notes pour calcul des résultats à transmettre à l'Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG), avant de distiller dans l'opinion publique et particulièrement auprès des étudiants, des informations subversives sur le non payement des bourses.
En effet, comment expliquer que seule une Faculté, la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, qui soit la seule de toutes les Facultés à se singulariser en transmettant les résultats des étudiants à l'ANBG pour l'année 2010-2011, seulement le 29 décembre 2011 rendant ainsi, laborieux, le travail de l' ANBG et surtout précarisant la plupart des étudiants de ladite Faculté.
Toutes les vérifications sur cette question seront faites et le Gouvernement avisera conformément aux lois et règlements applicables en la matière.
Dans le même temps, un groupe d'étudiants instrumentalisés à souhait, sous prétexte de retard dans le payement des bourses aux bénéficiaires du Fonds de Soutien Spécial aux Etudes, sont auteurs des troubles à l'ordre public au sein de l'UOB, de tentative de destruction des biens de l'Etat, d'atteinte à l'intégrité physique des dirigeants de l'Université, des enseignants et de la quasi-totalité des étudiants.
Leur seul tort serait, pour les uns d'être dans les salles de cours et pour les autres d'être à leur poste de travail.
Un tel amalgame ne saurait être recevable. En effet, tous les étudiants de l'Université Omar BONGO, postulants au Fonds Spécial de Soutien aux Etudes, sont conscients que leurs dossiers n'ont été transmis à l'ANBG que le vendredi 2 mars 2012 ; soit seulement onze (11) jours avant le déclenchement de leur mouvement d'humeur.
Plus grave, les neuf (9) instigateurs identifiés, ne sont pas éligibles à ce Fonds car, c'est pour ce motif qu'aucun des neuf n'a déposé de dossiers, parce que en situation d'échec.
Preuve supplémentaire de leur mauvaise foi, l'un d'eux n'est plus étudiant à l'UOB car exclu depuis l'année 2010.
Il s'agit d'un ensemble de comportements répréhensibles qui ne peuvent s'accommoder à une ère de consolidation de l'Etat de Droit.
En effet, conformément aux dispositions du Code Pénal, les faits ainsi énumérés qualifiés de violence et voies de faits, de coups et blessures volontaires et de destruction volontaire de biens publics exposent leurs auteurs à des poursuites pénales.
Les enquêtes sont en cours en vue d'établir les responsabilités
C'est sur le fondement de ces faits et des règles de Droit, que le Gouvernement de la République a pris un ensemble de mesures de nature à sauvegarder la scolarité des étudiants assidus et déterminés à poursuivre leurs études, à assurer leur sécurité ainsi que celle de tous les enseignants toujours dévoués à la chose publique.
Dans ce sens, suite à la levée des franchises universitaires par le Recteur, le Procureur de la République, assisté des Forces de Sécurité est rentrée à l'UOB pour constater tous les cas d'atteinte à la loi.
Les Forces de Sécurité, après avoir dispersé les manifestants, parmi lesquels plusieurs ont été identifiés comme n'étant pas étudiants ou pas en âge de le demeurer, ont libéré les autorités séquestrées et ont rétabli l'ordre dans tout le domaine universitaire.
Les Forces de Sécurité ont pour mission de veiller à la sécurité des enseignants, des étudiants et d'autres personnels et usagers de l'UOB qui peuvent, à chaque fois, les solliciter en tant que de besoin.
Enfin, la Justice a été saisie du dossier pour dire le droit.
Fait à Libreville, le jeudi 15 mars 2012
P. Le Gouvernement de la République
Le Ministre Porte Parole du Gouvernement
Ida RETENO ASSONOUET
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15/03/2012
HONTE A CES ETUDIANTS GABONAIS QUI N'ÉTUDIENT PAS ALORS QU'ILS SONT LES PLUS GÂTÉS DE TOUTE L'AFRIQUE .
Si la démocratie prône la liberté des individus, il y en a qui savent bien valoriser la leur.
Depuis presque une décennie, une confusion semble s'être installée à l'université omar bongo de libreville, où une année académique s'étend désormais sur autant d'années que veulent les étudiants – surtout pas une seule !
Pour un oui ou pour un non, des grèves se succèdent et on pourrait ironiquement se demander si la grève n'est pas le principal cours dispensée dans cette institution académique, et surtout le cours le mieux assimilé.
Aujourd'hui les écoles privées sont en train de démontrer leur compétitivité à travers la qualité des lauréats qu'elles mettent sur le marché du travail, alors que les étudiants de l'UOB s'enlisent dans des revendications interminables qui excluent celle qui devrait être la plus légitime, c'est-à-dire celle d'étudier.
Faudrait-il alors les appeler des étudiants de l'université ou bien des grévistes de l'université?
Les étudiants du secteur privé paient tout et acceptent volontiers de maximiser toutes leurs énergies afin d'atteindre leur ultime objectif : le diplôme. Et ils y réussissent au moment où l'Etat paie tout pour ceux du public qui ne veulent pas étudier.
Ici nous ne globalisons pas car nous avons du respect pour ceux-là (et ils sont nombreux) qui voudraient bien étudier et qui se retrouvent pris en otages par les récalcitrants.
Sachant qu'un étudiant Gabonais touche une bourse mensuelle d'environ 80 .000 francs , que dira alors ce fonctionnaire , chef de ménage qui paie le loyer, l'eau, l'électricité, les frais scolaires des enfants et autres à charge, la ration alimentaire etc. pour toutes ces personnes à sa charge ainsi que d'autres obligations sociales avec les salaires que nous connaissons ?
Nous ne devons pas ignorer que le Gabon entre pleinement dans la compétition internationale et qu'il y rejoint des pays qui sont très avancés en matière d'éducation, et donc très compétitifs sur le marché de l'emploi. Il suffit d'aller dans les rencontres avec des ressortissants de ces pays. Quand on passe aux présentations, c'est Dr tel, Dr tel, Dr tel…, rarement Dr pour un Gabonais.
Ceci nous interpelle à redoubler d'efforts pour rattraper les autres au lieu de poursuivre la récréation des temps de la guerre et de développer des stratégies pour affronter la police comme c'est le cas aujourd'hui à l'université omar bongo de libreville.
Mais ceci ne pourra jamais se réaliser avec des diplômes de licence en 8 ans et des doctorats en 15 ans.
Les efforts fournis par le Président Ali Bongo Ondimba à l'attention des étudiants Gabonais sont considérables , entre autre , on notera en septembre 2011 , sa participation à titre personnel en fond propre un financement de trois milliards de francs CFA destinés à la construction de nouvelles résidences étudiantes aux normes modernes , à raison d'un milliard pour l'Université des Sciences de la Santé ( USS ) et un milliard pour l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ( USTM ), le reste étant consacré à la réhabilitation des chambres de l'UOB.
D'autre part , le 16 août 2011 , première année de mise en oeuvre des conclusions des Etats Généraux de l'Education de mai 2011, on retiendra :
1) L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 10% pour les étudiants inscrits à l'étranger ;
2) L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 25% pour les étudiants inscrits localement ;
3) La création de la bourse du mérite ;
4) L'apport d'une dotation spéciale de un million ( 1.000.000 ) de francs CFA , par doctorant , en plus du trousseau scolaire ;
5) La mise à disposition d'une enveloppe de 5 milliards FCFA , pour les ayants droit à la PIFE qui ne l'ont pas perçue ;
6) Le règlement de la prime d'incitation à la recherche (PIR) pour le 3ème trimestre 2011 et une mise à disposition des fonds nécessaires pour le 4ème trimestre 2011 ;
7) L'harmonisation de l'indemnité de logement pour les enseignants expatriés ;
8) L'octroi des postes budgétaires aux enseignants diplomés de l'ENS issus de la promotion 2009-2010 ainsi que 2011 ;
9) L'intégration dans la Fonction Publique des moniteurs auxiliaires ;
10) La mise en place d'une Agence comptable au sein du Ministère de l'Education Nationale , pour l'ensemble des établissements scolaires ; Le règlement de la prime d'éloignement prévue par la loi depuis 1993 mais qui n'était jamais rentrée en vigueur ;
11) L'octroi aux enseignants de rang magistral et aux médecins spécialistes, de divers avantages , en adéquation avec leur parcours académique, en leur conférant un statut spécial ;
Quand aux travaux en cours de réalisation , le processus est le suivant :
Phase 1a : Rentrée 2011, date butoir de livraison le 22 novembre 2011 :
Pour l'UOB , l'USS , l'USTM , l'ENS , l'ENSET , et les ENI de Libreville et Franceville , ainsi que le Lycée National Léon MBA , le Lycée Paul INDJENDJET NGONDJOUT, le Lycée Nelson MANDELA , les Ecoles Primaires de Mon-bouet 1 et 2 , les neufs Lycées provinciaux et les CES transformés en Lycées en 2010 :
- Sécurisation des acces, signalisation et aménagements extérieurs ;
- Augmentation des capacités d'accueil des élèves et étudiants en salles de classes , et en bureaux des chefs de départements à l'aide des structures temporaires ;
- Sécurisation de l'acces à l'électricité , à l'eau et aux équipements sanitaires ;
Phase 1b : date butoir : 1 janvier 2012
- Augmentation de la capacité d'accueil en hébergement ;
Phase 2 : septembre 2012-2013
- Modernisation des bâtiments existants ;
Augmentation des capacités d'accueil en hébergement , salles de classe et bureaux , avec des installations permanentes ;
- Réhabilitation des réseaux électriques , eau et assainissement ;
Phase 3 : Rentrée 2012-2016
- Nouveaux établissements du Pré-Primaire, Primaire, Secondaire et Supérieur , ainsi que nouveaux Centres de recherche.
RAPPEL IMPORTANT :
Dès la rentrée scolaire 2011, le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , avait décidé d'accorder :
1) Une bourse du mérite d'un montant de 166 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 13/20 .
2) Une bourse de l'émergence d'un montant de 332 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 15/20 .
3) Une allocation de recherche annuelle , d'un montant de 1 million de F CFA , en plus du trousseau scolaire , pour chaque étudiant préparant un doctorat.
Pour le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , la principale matière première du Gabon doit être la matière grise.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE , ALI BONGO ONDIMBA , SUR FRANCE 24 .
Le président Ali Bongo Ondimba s'est livré à une interview avec Alain Foka de Radio France internationale (RFI). L'entrevue a été diffusée ce mercredi 14 mars 2012 sur France24 .
Alain Foka : Dernière actualité au Gabon avec la nomination d'un nouveau gouvernement avec un nouveau Premier ministre. Un gouvernement plutôt réduit mais où ne rentre pas l'opposition, c'est la fin de la réconciliation, c'est la fin du dialogue ?
Ali Bongo Ondimba : D'abord concernant le gouvernement, il est important de noter effectivement que tel que nous étions engagés, nous avons procédé à une réduction des membres du gouvernement. En fait, depuis 2008 on peut dire que nous sommes passés de plus 40 ministres à moins de 30 ministres. C'est quelque chose qui était attendu et c'est ce que nous avons fait. À chaque période correspond un type de gouvernement. Pour nous, il était important qu'après les législatives nous puissions mettre en place une équipe plus restreinte mais que je veux beaucoup plus performante et qui puisse permettre d'accélérer tous les programmes que nous avons en cours.
Est-ce la fin du consensus, ou de la réconciliation ? Parce que là, il n'y a aucun membre de l'opposition
Juste après les élections présidentielles, j'ai tendu la main comme vous le savez bien. Moi, j'ai fait ce geste-là. J'ai invité tout homme, toute femme politique à venir nous retrouver pour mettre en place le programme pour lequel je m'étais présenté pour solliciter les suffrages de mes compatriotes. Lorsque nous avons organisé les dernières législatives, à notre grande surprise nous avons vu qu'un certain nombre de mouvements, parmi lesquels l'opposition, réclamaient le boycott. Dieu merci il n'y en a pas eu.
Cependant il y a eu 65 % d'abstention
Monsieur Foka, vous êtes un observateur de la question politique en Afrique, vous pouvez aisément vérifier que depuis plus de 20 ans au Gabon comme partout ailleurs, nous avons des taux de participations qui sont faibles et nous le déplorons, mais c'est ainsi. La dernière élection législative que nous avons eue à organiser dans notre pays ne déroge pas à la règle. Les taux sont les mêmes et parfois par rapport aux élections antérieures ces taux sont supérieurs au niveau de la participation, donc il n'y a rien d'extraordinaire.
Pour vous 34 % de participation c'est normal à une élection législative ?
Je ne dirai pas que c'est normal. Moi, je souhaiterais plus de participation, mais c'est un phénomène que nous observons sur toute l'Afrique et ailleurs. Beaucoup de personnes vont moins aux urnes. Dans la cadre purement gabonais, nous avons noté que ce chiffre est en légère hausse par rapport aux dernières élections.
On a vu partir pas mal de barons du régime de l'époque de votre père. Le fils en a assez de travailler avec les anciens, avec les proches de son père ? Vous voulez effacer la période Omar Bongo Ondimba ?
Il est impossible pour nous d'effacer cette période. Comme je vous l'ai indiqué, le gouvernement actuel répond à un souci qui est, normalement et pour moi, principal pour l'attente des Gabonais, celle de voir ce gouvernement accélérer les réformes.
Ceux-là n'étaient pas capables d'accélérer les réformes ?
Non, je ne dis pas qu'ils n'en étaient pas capables. Mais je dirai qu'aujourd'hui pour certains, après un certaintemps passé aux affaires, ils pourront se consacrer à autre chose. Ce n'est pas surprenant que certains quittent le gouvernement. D'autres de la période que vous citez sont encore là. En plus de cela, j'avais autour de moi des collaborateurs qui sont aujourd'hui, à la présidence, ma garde rapprochée. Je ne me suis pas totalement coupé des barons de la période de mon père comme vous le dites. Au titre de ses collaborateurs, je suis le premier, je suis bien là .
Aujourd'hui, votre principal opposant, André Mba Obame, se trouve en exil, loin du Gabon. Est-ce que, maintenant que vous êtes légitimé, que vous avez un gouvernement, que vous vous êtes fait élire, que la paix est revenue, que vous dites que vous êtes démocrate, il peut regagner le Gabon ?
Nous sommes en paix au Gabon. C'est vous qui parlez d'exil. Vous a-t-il dit qu'il était en exil ? À ma connaissance, il n'est pas en exil.
Vu les conditions dans lesquelles il est parti…
Les conditions réelles pour lesquelles il a quitté le territoire relèvent de problèmes médicaux.
Tout le monde sait bien que ce n'était pas seulement pour des raisons médicales qu'il est parti. Il y a aussi des raisons politiques.
Pourquoi ? Était-il pourchassé, inquiété ?
Il a dit qu'il était inquiété.
C'est lui qui l'a dit. En attendant, si vous allez consulter ses militants, on vous dira qu'il poursuit sa rééducation et lorsqu'il aura retrouvé l'aptitude de tous ces moyens physiques, je ne doute pas qu'il revienne au Gabon. Et pour le connaitre un peu, je sais que c'est quelqu'un qui aime l'action.
Donc vous l'attendez ?
Moi principalement non, mais je sais que ses militants l'attendent lui.
Il y a quelques semaines la police, en France, débarquait dans le logement d'un fils de président voisin, celui de la Guinée équatoriale, pour effectuer une formidable perquisition. On parle d'une caverne d'Ali Baba avec tout ce que l'on a retrouvé sur place, et l'avocat de Transparency international, dans l'affaire des biens mal acquis, a dit dans quelque temps peut-être vous aussi, vous serrez inquiété, parce qu'il y aura aussi une perquisition chez vous. Est-ce que vous viendriez si la justice française vous convoque ? N'avez-vous pas peur d'une perquisition chez vous ?
Voici des propos surprenants, car visiblement cette personne en sait plus sur moi que moi-même. Je n'ai aucune inquiétude dans la mesure où pour venir chez moi et perquisitionner, il faut que j'ai un chez moi. Je n'ai pas de biens en France.
Et tous ces appartements, tous ces hôtels particuliers, dont on parle, dont on diffuse des images à longueur de journée ? Vous ne pouvez quand même pas dire que vous n'en avez pas du tout ?
Monsieur Foka, je vous connais de réputation. Certainement avant de débarquer dans votre avion pour Libreville, vous aviez fait vous-même des investigations et je m'attendais plutôt à ce que vous me posiez des questions plus précises, du genre «et votre bien qui se trouve à tel endroit ? Et votre immeuble qui se trouve à tel endroit et votre maison qui se trouve à tel endroit ?» Or, ce n'est pas ce que vous faites. Ça veut simplement dire que vous avez vérifié et vous vous êtes rendu compte que je n'ai pas de biens en France.
Récemment on publiait dans un magazine parisien, les dépenses de votre épouse Sylvia Bongo, qui avait dépensé un million d'euros dans un magasin de luxe à Paris.
Vous voyez monsieur Foka que la méthode est toujours la même : on n'annonce que l'on va bientôt débarquer chez Ali Bongo, alors qu'on sait très bien qu'Ali Bongo n'a pas de biens en France. Mais bon, c'est le scoop. Ça fait bien pour vendre un peu de papier et susciter un peu l'attention, et après on parle des achats de madame Bongo, et on s'étonne qu'elle ait des cartes de crédit. Vous n'avez pas de carte de crédit, vous ?
Je ne peux pas dépenser un million d'euros.
Mais qui vous dit qu'elle a dépensé un million d'euros ?
Les chiffres sont là.
Lesquels et c'est de qui ? Je voudrais faire plusieurs observations à ce niveau là. D'abord, ce n'est pas un crime que d'avoir des cartes de crédit ; ce n'est pas un crime de dépenser de l'argent qu'on a proprement gagné et qui est le sien. A ce sujet je voudrais vous dire que ni madame Bongo, ni moi-même ne découvrons l'argent aujourd'hui. Nous avons travaillé. Mon épouse a travaillé plus de vingt ans et si un certain nombre de personnes faisaient un peu l'effort de venir au Gabon, ils se rendront compte que tous les Gabonais savent que nous avons travaillé. Nous n'avons pas, un jour, débarqué de la lune et découvert l'argent comme on veut bien le dire, et ce n'est pas vrai. Tout ceci n'est en fait qu'une campagne que je ne qualifierai pas, pour détourner l'attention des gens. Ali Bongo est un personnage public, il est aujourd'hui chef de l'État. Qu'on vienne le juger de par son action, et non aller chercher des petits superflus ici et là qui n'ont aucun intérêt à Libreville.
En plus j'aimerai faire remarquer, deuxièmement, nous avons été surpris de découvrir aujourd'hui qu'il existe un nouveau délit. On parle de délit de patronyme. Apparemment je ne porte pas le bon nom, si peut-être je m'appelais Ali Foka, je n'aurai pas les mêmes problèmes que j'ai aujourd'hui.
Mais vous n'auriez pas les mêmes avantages…
Monsieur Foka encore pour une fois, nous avons travaillé pour être là. Ce n'est pas arrivé par le fruit du hasard. Nous avons travaillé.
Pour vous, vous êtes victime du délire de patronyme ?
Je suis victime du délire de patronyme.
Vous n'avez pas peur de cette justice qui avance, puisque cette plainte, aujourd'hui, est recevable en France ?
Pourquoi devrais-je être inquiet ? Je le rappelle encore une fois, j'ai travaillé toute ma vie. Donc, je n'ai pas de crainte par rapport à une quelconque enquête que l'on puisse décider aujourd'hui. Je n'ai pas de biens en France, donc qu'est-ce que c'est ?
En une minute, monsieur le président, puisque le temps tourne très très vite. Nous avons vu venir ici successivement ces derniers temps, Jean Pierre Raffarin, Laurent Fabius. C'était pour la campagne ? Ils venaient chercher les fameuses valises de Bourgi ? Vous aussi vous en donnez ?
Vous voyez comment vous êtes !
Vous savez que c'était la tradition à l'ancienne époque et monsieur Bourgi l'a fait connaitre au grand public. Est-ce que cela continue monsieur Ali ?
Est-ce que, lorsque vous êtes venu me rencontrer, je vous ai donné quelque chose ? Est-ce qu'il est prévu que je vous donne quelque chose quand vous partirez ?
Je ne suis pas un homme politique.
Vous me parlez de tradition. Depuis que moi je suis président de la République, personne n'a vu une seule valise quitter le palais. Monsieur Raffarin et monsieur Fabius sont venus dans un cadre bien précis : un partenariat, un échange avec HEC Paris et dans un programme de partenariat avec notre école d'administration. Ce sont deux personnalités, deux anciens ministres, je les ai reçus. On a échangé nos vues sur la coopération et le partenariat qui existe entre nos deux pays. Il n'y a rien d'autre. Malheureusement, je sais que ce genre d'information ne fait pas scoop, ne fait pas vendre. Il est préférable de dire qu'ils sont venus et qu'il y avait pré-campagne. Ça ne ce passe pas comme ça et ça ne se passera plus comme ça. N'en déplaise à certains, qui, je sais, sont nostalgiques de certaines époques.
Merci monsieur le président
Merci .
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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PAPY OGOULIGUENDE ET SES COMPÈRES , LEUR MALADIE C'EST LA FOLIE !
La récente déclaration de la nébuleuse coalition retraités politiques de l'opposition Régab de Nkembo et parti politique moutouki "ça suffit comme ça" est un signe qui ne trompe pas que les sorciers nocturnes incarnée à la fois par les perdants des élections de 2009 et de la soi-disant société civile, garde encore, la force illusoire de nuire à la détermination du peuple Gabonais dans ses efforts de développement du pays.
Depuis un bon bout de temps, cette opposition manioc à la fois antipatriotique et antidémocratique s'est engagé à lutter contre toutes les initiatives du Gouvernement à sortir le Gabon de l'immobilisme et du statu quo.
Les stratégies de ce gang sont bien connues. Combattre les initiatives, dénigrer , vilipender les réalisations les plus louables et salutaires du Gouvernement puis annihiler tout élan de progrès socio économique du pays.
Et curieusement, cette nébuleuse qui n'a pas honte de n'avoir rien contribué dans la transformation du Gabon par les Gabonais eux-mêmes semblait avoir réussi à embourber , un court instant , une infime partie de la gauche française dans la confusion et dans le refus.
C'est ainsi que nous avons eu il y a quelques temps des déclarations ubuesques de quelques égarés politiciens de gauche qui reprenait pratiquement toutes les revendications malhonnêtes et perverses de la société politico-civile Gabonaise. Justement parce que nos amis francais de gauche, par manque d'information, gardent la même révérence aux organisations de la société politico civile de chez nous comme à celles de chez eux.
Les organisations politico civiles se sont carrément substituées aux partis politiques aux lendemains de l'échec de certains gangs politiques lors de l'élection Présidentiellle de 2009.
Poussées par la déception, le mensonge et la perfidie, elles se sont transformées en véritables oppositions politiques. La suite de leur comportement a mis à nu la mutation subie et la profondeur de leur propre trahison.
Le gang ci-haut cité a changé de langage après la raclée : les résultats des élections de 2009 qui avaient été obtenus dans un environnement juste et transparent et à travers une compétition loyale qualifiée de politiquement mure et démocratique a viré à 180 degrés dans ses nouvelles considérations pour les qualifier de truqués, volés en ignorant les déclarations qu'elles avaient faites de concert avec le Clergé, les Observateurs nationaux et internationaux, les différents Représentants de la Société Civile, etc… L'arrogance a commencé à s'afficher dans leur condamnation du Gouvernement jusqu'à même renier la légitimité de celui-ci.
S'enfonçant de jour en jour dans le mensonge et la calomnie, la pseudo société civile masqué a joué trop bien le rôle qui était dévolu aux partis politiques qui étaient en débandade. Les déclarations entendues par les voies de leur médias haineux n'ont rien épargné pour diaboliser le Gouvernement issu des élections de 2009 allant jusqu'à le menacer de recourir à la force militaire pour le contraindre de quitter.
Voilà la véritable face des anti-patriotes et anti-démocrates qui se revêtent la peau des démocrates alors qu'ils sont les véritables fossoyeurs de la volonté populaire s'exprimant à travers les urnes. Elles ont trahi la population qui avait été mobilisée pour aller voter en faveur des ingrats qui par la suite ont jeté à la pâture leur électorat. Et pour leur prouver qu'elles avaient marre de les regarder en face, elles ont traversé les frontières à son insu pour entendre en retour des menaces de lui faire la guerre.
Si nos amis francais de gauche savait que la société civile et les perdants des élections viennent de passer plus de deux ans à chanter l'incivisme , à défendre des bandits avérés et pris la main dans le sac en les baptisant des militants des gang de l'opposition , s'ils savaient qu'il y a des membres des organisations de la pseudo société civile cagoulé qui, aux moments où l'écrasante majorité du peuple Gabonais était occupé à se construire de nombreuses infrastructures sociales, ont choisi de corrompre des étudiants pour sacager la ville, elle se serait d'abord tournée vers cette opposition sorcières aux intentions destructives et maléfiques avant de critiquer notre Président.
Logiquement, une opposition irresponsable qui passe tout le temps à semer la peur au sein de la population, à étouffer les initiatives de développement des Gabonais en annonçant des catastrophes, et qui, de surcroît, ignorent presque tout de ces milliers de chantiers à quoi les Gabonais sont occupés, que ce soit dans la construction des milliers d'infrastructures scolaires, sanitaires ; des stades modernes, des villas modernes qui vont finalement révolutionner la vie des Gabonais, les routes communautaires et autres, etc., voilà les gens qu'il fallait plutôt corriger.
Après avoir échoué à convaincre l'opinion nationale sur la nécessité du soulèvement populaire, les regressistes Gabonais réussissent de temps en temps à manipuler une certaine opinion de la gauche française .
Les organisations considérées par le monde extérieur comme constituant la société civile Gabonaise ont perdues définitivement toutes crédibilités aussi bien que la soi-disant opposition, à partir du moment où elles poursuivent des intérêts qui n'ont rien à avoir avec les aspirations premières du peuple , celles de la paix et l'émergence au premier plan.
Les unes sont à la chasse de l'argent au nom de la défense des droits de l'homme ; les autres veulent le pouvoir par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes et les plus inciviques.
D'aucuns sont convaincus que les moyens colossaux utilisés par les organisations les plus bavardes de la pseudo société civile dans des initiatives de diabolisation du pouvoir et dans les montages pourraient servir à développer de grands projets communautaires qui permettraient plutôt à des milliers de jeunes Gabonais d'accéder à l'emploi et préparer leur avenir.
Et s'il faut parler des corrompus dans notre pays, il faut au premier abord viser certains politiciens retraités de l'opposition Régab de nkembo, ainsi que les chefs de certaines organisations rebelles de la pseudo société civile. Il n'est plus question de passer sous silence ce mécanisme déguisé de détournement et de malversations économiques.
A considérer les pertes que l'Etat Gabonais enregistre chaque jour dues à la mauvaise langue de quelques retraités pseudos opposants malhonnêtes, on pourrait trouver facilement qui est en train de ronger notre pays, qui est le véritable ennemi de l'économie Gabonaise.
Ce sont eux qui empêchent les investisseurs de venir au Gabon par des déclarations folles de dictatures, de naissance de rébellions fantômes et j'en passe. Ce sont des anti-émergents.
Qui sème le vent récoltera la tempête ! Et qui sème la tempête récolte le tempo, disait un sage !!!!!
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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09/03/2012
Jeudi 8 mars 2012 - Journée internationale de la Femme : Pour Sylvia Bongo Ondimba l'égalité hommes femmes devient une nécessité
En cette nouvelle Journée internationale de la Femme, dédiée cette année à « L'autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l'éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels », j'ai le plaisir de vous réitérer mon engagement le plus sincère auprès de toutes les femmes à travers le monde et de mes sœurs gabonaises en particulier.
Chaque année, cette journée nous rappelle l'importance et la nécessité de promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes. Elle est l'occasion de dresser un bilan des progrès accomplis et de réaffirmer nos engagements.
Mais ce vibrant hommage ne saurait se limiter à la seule journée du 8 mars. C'est la raison pour laquelle ma Fondation s'est investie dans le Dialogue for Action Africa qui se tiendra à Libreville le 11 juin prochain.
Ce forum réunira des experts internationaux de haut niveau et permettra de proposer des solutions innovantes visant à replacer les femmes au cœur du développement durable de l'Afrique.
A travers ma Fondation, j'œuvre pour renforcer au quotidien le potentiel de développement inestimable existant en chacune de nos sœurs.
A leur contact, j'ai compris que rendre les femmes plus autonomes financièrement était le gage d'une communauté socialement saine. C'est pourquoi ma Fondation a créé le fonds de microcrédit Akassi, exclusivement réservé aux femmes. En une année d'existence, Akassi a permis à 1600 gabonaises de devenir des entrepreneuses, comme Thérèse, qui a pu acheter et développer sa propre plantation de bananes ; ou encore Alice, qui possède désormais un stand de vente de poissons. A travers Akassi, leur vie, comme celle de centaines d'autres Gabonaises a changé et gagné en indépendance. C'est une grande victoire à mes yeux.
En les écoutant, j'ai aussi été confortée dans l'idée que les femmes sont le socle des sociétés africaines et qu'il est indispensable de les protéger. Soigner une mère, c'est préserver toute sa famille et l'ensemble de la communauté. C'est l'objectif de mon programme « Tous unis pour la santé de la mère et de l'enfant » qui a permis de sensibiliser des milliers de mères sur les risques liés au VIH/sida ou au paludisme et de former 240 professionnels de santé dans 34 maternités du Gabon. Plus généralement, ce programme a diffusé les bons comportements à adopter en matière d'hygiène et de prévention auprès de milliers de mères et donc de leurs familles.
Enfin, j'ai l'intime conviction qu'il est crucial de protéger les droits des femmes et de les soutenir dans les différentes épreuves de la vie. Une société qui n'est pas en mesure de répondre à la détresse de ses femmes est une société en péril. Aussi, ai-je décidé de m'engager auprès des veuves, de me faire la voix des sans voix. Grâce à nos efforts et au travail diplomatique du Gabon, les Nations Unies ont adopté la Journée internationale des Veuves, célébrée le 23 juin de chaque année. Il s'agit d'une immense avancée pour toutes les femmes, au Gabon, et à travers le monde.
En 2011, nous avons mené et accompli de nombreuses actions mais j'ai conscience que nous devons aller encore plus loin pour l'amélioration des conditions de vie des femmes et la reconnaissance de leur rôle au sein de la société et du développement.
C'est pourquoi je m'engage à poursuivre mes efforts sur le terrain pour le développement durable des familles et communautés rurales grâce à l'organisation des femmes en coopératives agricoles. En 2012, le programme de développement durable de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille va tisser des liens encore plus forts entre le projet central d'accompagnement des familles rurales dans leur développement économique et de nouveaux programmes portant sur l'amélioration des connaissances de la terre.
Enfin, soyez assurés que je porterai toujours plus haut le message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, pour qu'il résonne dans toutes les campagnes gabonaises :
« Investissons dans les femmes rurales, éliminons les discriminations dont elles sont victimes en droit et en pratique, veillons à ce que les politiques répondent à leurs besoins, garantissons- leur le même accès aux ressources qu'aux hommes et accordons-leur un rôle à jouer dans la prise de décisions. » Au travers des actions de ma Fondation, je souhaite redonner aux femmes gabonaises leur fierté et consacrer la place qu'elles méritent au sein de la société. Ma profonde aspiration est que notre pays devienne un modèle pour l'ensemble du continent, en matière de promotion des droits et d'autonomisation des femmes.
Nous sommes ensemble. Très bonne journée internationale de la femme à toutes et à tous !
Sylvia Bongo Ondimba , Première Dame du Gabon
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04/03/2012
BIEN DIT MAL ACQUIS : RACISME PRIMAIRE DE LA FRANCE A L'ÉGARD DES AFRICAINS
Le journal " Le Parisien " à travers deux pigistes pseudos journalistes de caniveaux nous ressort des égouts , le dossier dit des biens mals acquis , jetant en pâtures sans vergogne des honorables Présidents Africains et leurs épouses.
Une volonté qui n'est assurément pas celle des autorités françaises, fort gênées dans cette affaire, mais de façon très évidente celle des forces obscures qui, par personnes interposées et en jetant continument de l'huile sur le feu des rivalités ethniques, sèment la mort depuis près de vingt ans en Afrique, tout particulièrement en République démocratique du Congo et au Rwanda.
Cette pseudo enquête , n'apporte aucune information ou désinformation que l'on ne sache déjà. Elle ne fait que reprendre, en les reproduisant presque mot pour mot, les accusations portées depuis des années contre trois dirigeants africains par le pseudo avocat français william bourdon au nom des associations Survie, Sherpa et Transparency International. Avec, toutefois, des insinuations pour le moins hasardeuses qui donnent une bonne idée de l'objectivité de ces journalistes dits « d'investigation », avec aussi, des erreurs graves.
Pourquoi, compte-tenu de ce qui précède, parler ici de « Racisme primaire de la France à l'égard des Africains » ?
Parce que, du début à la fin de cette diatribe infâme , on s'efforce d'accréditer l'idée que cette partie de l'Afrique est pillée par ses dirigeants, que la corruption y règne en maître, que seule l'action conjuguée des ONG, des médias et des juges français pourra mettre fin à ce scandale.
Cela nous ramène, en effet, un bon siècle en arrière lorsque les intellectuels français soutenaient les gouvernements européens dans leur opération de partage du continent africain afin, disaient ils, d'inculquer les principes de la « civilisation » européenne à des peuples réputés barbares, incultes, sans âme mais dans l'intention très criminelle de les asservir pour mieux les dépouiller.
Parce que la charge délivrée par cet article ordurier est tellement violente, excessive, soigneusement ciblée qu'elle se détruit elle-même en confirmant qu'une fois de plus la défense des droits de l'Homme invoquée par ses auteurs dissimule mal un but politique peu avouable.
Mais également parce qu'elle évite soigneusement d'aborder le fond du débat qui est de savoir pour qui roulent william bourdon et les institutions qu'il défend ou représente. Question que nous ne cessons nous-mêmes de poser sans jamais recevoir de réponse.
Reprocher à trois chefs d'État africains et à leurs familles de détenir des biens immobiliers et des comptes bancaires sur le sol français alors que la plupart des dirigeants de la planète, dirigeants de l'Hexagone compris, se trouvent dans le même cas ne peut avoir qu'un seul but : imposer à leurs peuples, comme autrefois, un mode de pensée, de vie, de gouvernance politique, de gestion économique et financière dont la crise actuelle que traversent les sociétés occidentales démontre l'irréalisme, la nocivité.
C'est effectivement une ultime tentative de revenir en arrière pour réimposer l'ordre colonial disparu.
Qu'il nous soit permis de dire une fois encore à ceux qui conduisent cette offensive que non seulement elle ne changera pas le cours de l'Histoire, mais qu'elle détournera encore un peu plus les peuples africains d'un système présenté comme un « modèle » alors qu'il est le simple reflet de la terrible décadence dont les pays occidentaux sont aujourd'hui menacés.
Mardi 24 janvier 2012 , le journal " Libération " nous apprenait que l'avocat william bourdon, est « chargé des droits de l'Homme dans l'équipe de François Hollande ». Ce qui laisse entendre, même si ce n'est écrit nulle part, que le candidat du Parti socialiste à la présidence de la République Française pourrait bien épouser le douteux combat de ce conseiller très particulier.
On peut donc à juste titre se poser la question suivante : François Hollande, dont chacun sait qu'il ne connaît guère l'Afrique et les Africains, a-t-il conscience du danger potentiel qu'il fait courir à son pays en confiant un dossier aussi sensible que celui de la défense des droits de l'homme à un personnage peu respectueux de la vérité, enclin à une forme de recolonisation qui ne dit pas son nom, vraisemblablement soumis à des puissances que l'on a du mal à cerner tant elles s'entourent de mystère ?
Si la réponse est « oui » et que le candidat du Parti socialiste s'installe dans deux mois au Palais de l'Élysée, alors on peut s'attendre à ce que le fossé existant entre la France et ses anciennes colonies se creuse davantage dans les années à venir.
Pour en revenir à cet article moribond et a ses deux journalistes véreux , on s'étonne de l'absence de toute enquete sur le couple Présidentiel Francais , nous aimerions aussi savoir à combien reviennent leurs emplettes par an .
Nous croyons savoir que le couple Présidentiel Français s'habille également auprès des grands couturiers , s'achètent des parfums de luxe , habitent dans de beaux quartiers . Sarkosy et Carla ne font pas leurs emplettes à " Barbes " ou à " château rouge " à ce que l'on sache.
Quand c'est un blanc qui jouit du luxe , on trouve cela normal , mais alors quand c'est un noir la suspicion est de rigueur , il est tout de suite accusé de l'avoir mal acquis comme si le noir ne devait pas jouir lui aussi du luxe , c'est un truc réservé au blanc.
La colère qui gagne les Africains devant les campagnes conduites contre eux sur le Vieux continent , venant après celles qu'un autre avocat, william bourdon, mène depuis plusieurs mois contre nos pays, fait déborder une coupe déjà bien pleine et ne peut que provoquer une cascade d'effets négatifs sur les relations entre ces deux parties du monde.
Que l'Europe en général, la France en particulier, ne comprenne rien à l'évolution de notre continent n'a rien qui puisse vraiment surprendre. Incapables de suivre les mutations d'un continent en pleine émergence qu'ils jugent à travers le prisme déformant de leur vision du monde, les pays dits « riches » de l'hémisphère nord sont enfermés dans un carcan idéologique issu de la colonisation qu'ils ne peuvent briser.
Ils accumulent les erreurs politiques, se laissent distancer par les autres puissances de la planète, perdent l'une après l'autre les positions qu'un siècle de domination leur avait permis d'acquérir. Et comme leurs médias s'avèrent tout aussi incapables que leurs dirigeants politiques de suivre l'évolution de ce monde aussi divers que dynamique, ils commettent erreurs de jugements sur erreurs de jugements.
Peu importe à la vérité ce que pensent les Occidentaux de l'Afrique et des Africains. Le monde, c'est aujourd'hui très évident, tourne fort bien sans eux. Il suffit pour s'en convaincre de considérer la vitalité dont font preuve les nations jeunes et l'ampleur de la crise que traversent simultanément les vieilles nations.
Condamnées par l'évolution, les secondes se verront tôt ou tard contraintes de faire aux premières la place qu'elles leur ont jusqu'à présent refusée au sein de la communauté internationale. Mieux encore, elles devront battre leur coulpe en admettant que si l'Afrique a mis si longtemps à émerger, c'est pour une large part à cause de l'exploitation éhontée de ses richesses naturelles à laquelle elles se sont livrées et qui leur a permis de s'enrichir sur son dos.
Lorsque les Africains dénoncent avec force « les relents néocolonialistes et paternalistes » que recèle l'affaire dit des bien mals aquis, elles traduisent un rejet que tous les peuples africains, sans exception, partagent aujourd'hui. Et si elles le font avec autant de vigueur, c'est bien parce que la coupe est pleine.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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03/03/2012
MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AUX DÉPUTÉS DE LA 12ème LÉGISLATURE.
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Honorables Députés,
A l'aube de cette législature, je tiens d'abord à féliciter les uns et les autres , toutes obédiences politiques confondues , d'avoir été choisis comme représentants du peuple dans circonscriptions électorales respectives.
Comme toute élection , celle du 17 décembre dernier a eu son lot d'heureux mais également de malheureux . Rien n'est jamais gagné d'avance . Vous en avez fait l'expérience : les uns pour la première fois et les autres comme un fait renouvelé et vécu différemment.
Vous avez déployez des efforts , surmonté des épreuves et stress , mobilisé du monde autour de vous ; de telle sorte que vos idées aient pu obtenir l'assentiment des Gabonaises et des Gabonais de vos différents sièges.
Ce qui , à n'en point douter , justifie votre présence au sein de cet hémicycle .
Bien qu'il soit élu sous la bannière d'un parti politique , le député est le porteur des préoccupations de nos populations, sans exclusive.
Par ailleurs, l'effort du Député ne s'achève pas dans l'énergie déployée pour son élection. Au contraire , c'est avec cette élection que commencent la tâche et l'ardeur .
Cette tâche n'est toujours pas facile . Ni à expliquer aux populations , ni à pouvoir les convaincre de l'intérêt qu'elle revêt dans la transformation de leur vie quotidienne.
Tant les populations sont exigeantes , tant elles formulent parfois auprès des Députés des demandes qui vont au-delà de leur strict champ de compétence.
Chers élus ,
Votre mandat sera différent des législatures antérieures . Il se déroulera sous l'ère du désir d'émergence . Celle-ci exige l'exemplarité , rectitude et responsabilité dans le devoir que le peuple vient de vous confier .
Aussi , le contrôle de l'action gouvernementale devrait-il s'exercer suivant toutes ces valeurs .
Vous devez travailler sans arrières pensées . De telle sorte que cette Assemblée soit capable de démentir le préjugé qui redoute qu'elle puisse désormais évoluer comme une chambre d'enregistrement. Dans un contexte où elle est dominée par les élus d'un Parti et ses alliés .
Nul sectarisme , pas d'anéantissement de la minorité . L'esprit démocratique qui caractérise ce lieu devrait prévaloir.
De même , je tiens à l'apport du Parlement dans le renforcement de la démocratie à travers les moyens de contrôle qui lui sont reconnus par la constitution.
Le Parlement doit être un véritable aiguillon du Gouvernement , un laboratoire d'idées , un garant du bon sens .
Puis-je alors compter sur les femmes et les hommes que le peuple a envoyés à l'Assemblée nationale pour remplir leur mission de façon à aider efficacement le gouvernement et préparer les Gabonaises et les Gabonais à entrer sereinement dans cette grande espérance : faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025 .
Bonne législature à toutes et à tous .
Dieu bénisse le Gabon
Le Président de la République , Chef de l'Etat, Ali BONGO ONDIMBA .
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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LAMBERT PETIT OVONO ESCROC NOTOIRE SDF EN FRANCE ÉPINGLÉ POUR DES CHÈQUES SANS PROVISIONS
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29/02/2012
COMMUNIQUE DE PRESSE : UN GOUVERNEMENT DE MISSION ALIGNÉ AU PLAN STRATÉGIQUE DU GABON ÉMERGENT
Libreville, le 28 Février 2012 - Le nouveau gouvernement de mission dirigé par le Premier Ministre Raymond NDONG SIMA se compose de 16 ministres et 12 ministres délégués avec un total de 8 femmes dont 3 à des postes clés.
Il s'illustre par la cohérence de sa structure avec la vision du Gabon Emergent du Chef de l'Etat, S.E. Ali Bongo Ondimba qui a voulu que chaque pôle ministériel prenne en charge un pan précis du Plan Stratégique du Gabon Emergent.
Le nouveau gouvernement se caractérise également par un renouvellement profond de l'équipe gouvernementale, au moins de moitié, une réduction de sa taille, une bonne représentation nationale et le souci de privilégier la compétence et le mérite.
La Coordination et le pilotage
Au niveau de la Coordination et du pilotage, le rôle du Premier Ministre, va faciliter et accélérer cette nécessité en termes d'efficacité des politiques publiques, d'atteinte des objectifs fixés par le Président de la République et de résultats concrets au bénéfice des populations.
La réforme de l'Etat est désormais rattachée au niveau du Premier Ministre, à travers un ministre délégué, ce qui va faciliter la prise en charge de cette mission transversale.
Les Ministères de souveraineté
Les Ministères suivants ont pour vocation d'asseoir la place du Gabon dans le monde en s'appuyant sur les valeurs de base que sont la paix, l'unité et la cohésion de la Nation. Ils poursuivront l'ancrage du système institutionnel sur des institutions solides et une gouvernance exemplaire.
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits Humains et de Relations avec les Institutions Constitutionnelle, Porte Parole du Gouvernement
En plus de ses missions actuelles, ce ministère sera désormais chargé des relations avec les Institutions. Sa nouvelle dénomination renforce sa position de garant de la consolidation de l'Etat de Droit, condition première pour préserver la démocratie. Il assure l'égalité devant la loi et la protection juridique des couches sociales vulnérables.
Le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale, de la Francophonie chargé du NEPAD et de l'Intégration Régionale
Le périmètre de ce ministère reste inchangé. Plus qu'avant, ce ministère devra se positionner comme le levier du Gabon dans la dynamique de la mondialisation, à travers une diplomatie proactive au service de la nouvelle vision du Gabon Emergent. Le Ministre est assisté par deux Ministres délégués.
Le Ministère l'intérieur de la Sécurité Publique, de l'Immigration et de la Décentralisation
Le périmètre de ce ministère reste inchangé. La nouvelle dénomination marque la volonté de faire de la décentralisation une réalité, afin de rapprocher les services publics des citoyens et usagers. Une politique efficace de sécurité, de même qu'une politique d'immigration sélective, plus ouverte aux investisseurs.
Il se chargera également de la mise en œuvre de certains grands registres de l'Etat, notamment par l'introduction de la biométrie.
Le Ministère de Défense nationale
Le périmètre de ce ministère reste inchangé.
Les Ministères chargés de bâtir les fondements du Gabon Emergent
L'émergence n'est pas envisageable sans la construction progressive d'une infrastructure économique de base compétitive, qu'il s'agisse des infrastructures physiques, du capital humain, de l'environnement des affaires ou de la qualité de la gouvernance publique. L'objectif des quatre pôles ministériels ci-dessous est de créer ces fondements et de consolider les fondations sur lesquelles seront bâtis les piliers moteurs de croissance de demain.
Le Ministère de la Promotion des Investissements, des Infrastructures, des Travaux Publique, des Transports, de l'Habitat, du Tourisme, Chargé de l'Aménagement du Territoire
Ce ministère rassemble l'ensemble des composantes de la chaine des travaux publics, à savoir : l'aménagement du territoire, l'occupation des sols, l'édification des réseaux de transport, de distribution et des ouvrages associés, la construction de l'habitat. Il rassemble trois ministères actuels (Equipement et Infrastructures, Transports, Habitat et Urbanisme). Par ailleurs, la mission de promotion des investissements lui est désormais rattachée du fait des enjeux majeurs dans ce domaine. Il s'appuiera sur trois grandes agences d'exécution (ANGT, ANUTTC, APEX). Le développement de la politique touristique et l'attrait d'investissements et de réceptacles pour ce secteur pourvoyeur d'emplois lui incombe, en jouant sur les multiples atouts du Gabon, destination d'affaires et d'écotourisme.
Le Ministre assure les tâches critiques de coordination et de pilotage. Il est assisté par deux Ministres délégués (Transports, Habitat).
Le Ministère de l'Education et de l'Enseignement Supérieur, de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports
Ce ministère est chargé de développer le capital humain du Gabon et de doter le Gabon Emergent des ressources humaines qualifiées dont il aura besoin. Pour cela, il regroupera trois ministères actuels : le ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche scientifique, de l'Innovation et de la Culture, le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, ainsi que le ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. Le Ministre sera assisté par deux Ministres délégués (Culture, Jeunesse et Sports d'une part, Enseignement Technique et Formation Professionnelle d'autre part).
Le Ministère de l'Economie, de l'Emploi et du Développement Durable
Le périmètre de ce ministère évolue de façon à le focaliser sur ses missions de soutien de gestion et de régulation de l'économie. Dans ce cadre, la promotion de l'emploi lui est désormais dévolue, dans une perspective de gestion proactive et dynamique de l'emploi. Pour ce faire, les missions sectorielles ou de gestion des finances publiques sont réallouées à d'autres ministères. Le Ministre sera assisté par un Ministre délégué.
Le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Artisanat et du Commerce
Ce Ministère focalisé auparavant sur les PME et l'artisanat se voit rajouter le Commerce et aura pour mission essentielle de renforcer le tissu économique national dont les PME doivent être une composante de base et un catalyseur du développement.
Le Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique
Pour renforcer la cohérence d'action, ce ministère assure désormais l'ensemble de la gestion des finances publiques, avec le transfert du Ministère de l'Economie des programmes de gestion fiscale et de gestion des engagements financiers de l'Etat. Le Ministre est assisté par un Ministre délégué.
Les Ministères chargés des piliers du Gabon émergent
Ces Ministères sont chargés du renforcement ou de l'érection des moteurs de croissance du Gabon Emergent, à savoir le Gabon vert, le Gabon industriel et le Gabon des services.
Le Ministère de l'Economie numérique, de la Communication et de la Poste
Ce ministère reste le principal pilier du Gabon des services. Son intitulé a évolué dans ce sens (prise en charge explicite de l'économie numérique), le périmètre restant inchangé. Il devra travailler en forte collaboration avec l'ANINF au moment où le Gabon s'est engagé résolument dans la voie de la modernisation de ce secteur et d'exploitation de toutes les opportunités qu'il présente.
Le Ministre des Eaux et Forêts
Le périmètre de ce ministère reste inchangé et jouera de plus en plus son rôle dans un pays au potentiel forestier immense et stratégique à maints points de vue.
Le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche et du Développement Rural
Ce ministère rassemble l'agriculture, l'élevage et la pêche. Il s'appuiera dans l'exécution des politiques sur les agences existantes (AGEOS) et créera notamment l'Agence de la Sécurité Alimentaire et l'Agence Nationale du Développement Rural. Le Ministre est assisté par un Ministre délégué.
Le Ministère de l'Industrie et des Mines
Ce ministère est focalisé sur le développement industriel hors énergie et Hydrocarbures. Il devra en particulier accompagner la mise en place d'un secteur industriel minier à forte valeur ajoutée et diversifiée (ferromanganèse, acier, or raffiné, alliages divers).
Le Ministère du Pétrole, de l'Energie et des Ressources Hydrauliques
Un nouveau pôle industriel est mis en place regroupant le pétrole, l'énergie et les Ressources hydrauliques.
Deux Ministères à vocation sociale et pour la prospérité partagée
Le Ministère de la Santé
Son rôle sera central dans la définition, la prise en charge des politiques de prévention, de santé et de bien-être ainsi que dans l'atteinte des Objectifs spécifiques du Millénaire pour le Développement (OMD).
Le Ministère de la Famille et des Affaires Sociales
Il synthétise les ambitions de solidifier la base même de la société qu'est la cellule familiale. Il traduit les aspirations à accroître sensiblement et durablement le bien-être des populations par une politique de prévoyance sociale appropriée.
FIN
La politique du Gabon Emergent
Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;
· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;
· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d'ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d'information, merci de visiter http://www.presidentalibongo.com/ ou contacter http://www.cocom.rggov.org/
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28/02/2012
NOUVEAU GOUVERNEMENT GABONAIS EN DATE DU MARDI 28 FÉVRIER 2012
PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT
Monsieur Raymond NDONG SIMA
MINISTRES
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits Humains et des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte Parole du Gouvernement
- Madame Ida RETENO ASSONOUET
Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale, de la Francophonie, Chargé du NEPAD et de l'Intégration Régionale
- Monsieur Emmanuel ISSOZE NGONDET
Ministre de la Santé
- Monsieur Léon NZOUBA
Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche et du Développement Rural
- Monsieur Julien NKOGHE BEKALE
Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux Publics, des Transports, de l'Habitat et du tourisme, chargé de l'aménagement du territoire
- Monsieur Magloire NGAMBIA
Ministre de l'Economie Numérique, de la Communication, et de la Poste
- Monsieur Blaise LOUEMBE
Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et Technique et de la Formation Professionnelle, Chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports
- Monsieur Séraphin MOUNDOUNGA
Ministre des Eaux et Forêts
- Monsieur Gabriel NTCHANGO
Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Artisanat et du Commerce
- Monsieur Fidèle MENGUE M'ENGOUANG
Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de l'Immigration et de la Décentralisation
- Monsieur Jean François NDONGOU
Ministre de la Défense Nationale
- Monsieur Pacôme Rufin ONDZOUNGA
Ministre de la Famille et des Affaires Sociales
- Madame Honorine NZET BITEGHE
Ministre de l'Industrie et des Mines
- Monsieur Regis IMMONGAULT TATAGANI
Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Développement Durable
- Monsieur Luc OYOUBI
Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique
- Madame Christiane Rose OSSOUCAH RAPONDA
Ministre du Pétrole, de l'Energie et des Ressources Hydrauliques
- Monsieur Etienne NGOUBOU
MINISTRES DELEGUES
Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, Chargé de la Réforme de l'Etat
- Monsieur Calixte ISIDORE NSIE EDANG
Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères, Chargé du NEPAD et de l'Intégration Régionale
- Monsieur Dominique NGUIENO
Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche et du Développement Rural
- Madame Célestine OGUEWA BA
Ministre Délégué auprès du Ministre de la sante
- Madame Alice BIKISSA NEMBE
Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Intérieur, Chargé de la Sécurité
- Monsieur Aimé-Popa NTZOUTSI MOUYAMA
Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Economie Numérique, de la Communication et de la Poste
- Madame Françoise ASSENGONE OBAME
Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur , de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports
- Monsieur Ernest WALKER ONINWIN
Ministre Délégué auprès du Ministre du Budget, Chargé de la Fonction Publique
- Monsieur Raphaël NGAZOUZET
Ministre Délégué auprès du Ministre de la Promotion des Investissements, Chargé des Transports
- Monsieur Jean Emmanuel BIE
Ministre Délégué auprès du Ministre de la Promotion des Investissements, des infrastructures, Chargé de l'Habitat
- Madame Christiane LECKAT
Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, Chargé de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle
- Madame Paulette MOUNGUENGUI
Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Economie de l'Emploi et du Développement Durable
- Monsieur Désiré GUEDON
ARTICLE 2 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
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27/02/2012
Communiqué de presse officiel : Raymond NDONG SIMA nommé au poste de Premier ministre, Chef du Gouvernement
Libreville, le 27 février 2011 - A la suite de la formation du Bureau de l'Assemblée nationale et l'élection du Président de cette institution, le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a procédé, aujourd'hui 27 Février 2012, par décret, à la nomination de Monsieur Raymond NDONG SIMA au poste de Premier ministre, Chef du Gouvernement.
Conformément aux dispositions de l'article 15 alinéa premier de la Constitution, la nomination du Premier Ministre intervient après que la Cour constitutionnelle ait vidé le contentieux électoral et proclamé les résultats définitifs. Cette étape de validation du mandat de tous les députés nouvellement élus, consacre également l'effectivité de la majorité parlementaire d'où est issu pour l'essentiel le Gouvernement de la République.
Par la même, le Président de la République tient à rendre un vibrant hommage à M. Paul Biyoghe Mba, qui aura servi avec fidélité et abnégation dans ses fonctions de Premier Ministre de juillet 2009 à février 2012.
Biographie
Né le 23 Janvier 1955 à Oyem, Monsieur le Premier Ministre, Raymond NDONG SIMA , Chef du Gouvernement est titulaire d'un Diplôme d'Etudes Approfondies en Econométrie obtenu à l'Université Paris IX Dauphine. Il a successivement occupé les fonctions de Directeur Général de l'Economie, Président Directeur Général de Compagnie Forestière du Gabon (CFG), Directeur Général d'Hévégab, Président Directeur Général de la Compagnie d'Exploitation du Chemin de Fer Transgabonais. Il occupait jusqu'alors les fonctions de Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage, de la pêche, et du Développement Rural. Député du Parti Démocratique Gabonais du 3ème siège du département du Woleu, Monsieur Raymond NDONG SIMA est par ailleurs un acteur économique dans le domaine des transports et reconnu comme proche des préoccupations des populations.
Monsieur Ndong Sima devra former dès à présent un Gouvernement de mission dans les meilleurs délais.
FIN
Biographie complète du nouveau Premier Ministre Gabonais http://www.agriculture.gouv.ga/spip.php?article3#.T0wEloc...
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20/02/2012
YANNICK JADOT ET LES PSEUDO-INTELLECTUELS EN CHAMBRE
Le verdict de l'affaire Ali Bongo Ondimba-Jadot, - c'est-à-dire l'affaire qui oppose le député européen, et porte-parole d'Eva Joly, candidate à l'élection présidentielle française et le chef de l'Etat gabonais, a été rendu.
La 17 ème Chambre correctionnelle- chambre de presse- a rendu son arrêt en reconnaissant la recevabilité de la requête du plaignant qui s'est constitué partie civile, ainsi que le caractère pour le moins audacieux si ce n'est insultant des propos tenus par Jadot.
Nous prenant acte dans l'arrêt rendu par le tribunal de ce que M. Jadot s'est effectivement rétracté devant ce même tribunal dont le compte rendu de l'audience indique clairement : « il convient de considérer qu'en l'espèce, comme le soutient le prévenu dans ses conclusions et comme il l'a répété à la barre, Ali Bongo Ondimba n'est pas visé par les propos litigieux », le contexte se rapportant plutôt aux évènements du Proche et Moyen Orient.
Toutefois, il conviendrait, donc, pour une parfaite honnêteté intellectuelle, que l'intéressé et une certaine presse manifestement acquise à sa cause, n'occultent pas les raisons de cette relaxe qui tiennent donc, d'une part, à la rétractation de M. Jadot sur ses hasardeuses assimilations, et d'autre part, à la qualification du point de vue alors exprimé comme un jugement de valeur.
Sur cette reconnaissance partielle d'un tribunal qui ménage ainsi les parties, il est besoin de rappeler que notre pays n'a pas besoin d'une juridiction française et encore moins d'un porte-parole qui, depuis, a d'ailleurs cessé d'être celui de sa candidate.
Notre pays, pour reprendre une expression propre utilisée par le prévenu Jadot, ne se laissera pas intimider ni par de tels propos, ni part de tels comportements de piteux soi-disant responsables politiques en mal de notoriété suscitée que la bonne conscience occidentale autorise à donner des leçons d'un autre âge.
La crise internationale et européenne en particulier devrait inspirer beaucoup plus de modestie et d'humilité à toutes celles et tous ceux qui veulent se servir des pays africains comme exutoires à leurs règlements de comptes internes.
Les opinions africaines, gabonaise singulièrement, sont lassées de ces joutes sur leur dos, alors que les répercutions des mauvaises gestions, pour ne pas utiliser d'autres termes, devraient amener les donneurs de leçons à balayer d'abord devant leurs portes, et aussi à considérer les effets négatifs voire dévastateurs de leurs propres turpitudes sur les populations africaines.
Quant au régime de la liberté de la presse, ce donneur de leçons qui croit juger l'Afrique depuis les bords de la Seine, alors qu'il est incapable de situer la Sierra-Leone sur une carte de géographie du monde, ferait mieux de faire le déplacement Libreville – où il n'est pas le bienvenu – pour constater que la démocratie se porte mieux chez nous que dans certaines régions de l'Hexagone où la pensée unique est leur pain quotidien.
Il est évident qu'il serait bien surpris de découvrir dans les kiosques chaque matin des journaux satiriques et critiques qui n'ont pas grand chose à envier au Canard enchaîné, reflet d'une réelle et évidente diversité, que d'une unicité de point de vue.
C'est sans doute là le plus grand malheur des pseudo-intellectuels - en fait, des intellectuels tarés, totalement ignorants des réalités africaines et qui pensent à tord comme Marx que « l'Afrique n'a pas d'histoire, donc pas de civilisation ».
Si on pardonne à ces penseurs du XIX è siècle leur indigence intellectuelle, on ne saurait le pardonner à ceux qui vivent aujourd'hui au 3e millénaire à l'ère de l'électronique.
Et si M. Jadot, un Vert, s'intéresse à l'écologie, il se serait vite aperçu qu'au Gabon du président Ali Bongo Ondimba, il aurait matière à traiter. Au lieu de s'occuper de la politique qui ne lui réussit guère.
Source : Lin-Joël NDEMBET - L'union du lundi 20 février 2012
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16/02/2012
ALLOCUTION DE S.E. ALI BONGO ONDIMBA , CHEF DE L'ETAT , PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE .
Libreville, le 16 Février 2012
Mes Chers Compatriotes
Nous venons de finir la 28ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations que notre pays a eu l'insigne honneur de co-organiser avec la République sœur de Guinée Equatoriale.
Nous pouvons exprimer notre fierté d'avoir tenu, tous ensemble, le pari d'organiser et de participer avec succès à cet évènement.
Je profite donc de cette occasion pour remercier le peuple gabonais dans son ensemble pour son implication et sa contribution à la réussite de ce challenge.
Nous avons reçu de nombreux témoignages de satisfaction quant à la parfaite organisation de la CAN à Libreville et à Franceville, avec des infrastructures de qualité sur les plans sportif, hôtelier, sanitaire, du transport, des facilités de communication et de toutes les commodités offertes.
La chaleur et la qualité de l'accueil que vous avez réservées à nos hôtes pendant ces semaines de compétition et de ferveur ont été à la hauteur de la réputation et des traditions d'accueil de notre pays.
Les infrastructures réalisées qui comprenaient les objectifs spécifiques à la CAN mais qui en englobaient d'autres plus étendus, durables et structurants, augurent d'un nouveau positionnement de notre pays comme carrefour et terre d'accueil d'événements majeurs.
Au-delà de ces aspects matériels et infrastructurels, nous avons été heureux de voir notre équipe nationale à la hauteur des enjeux sportifs et avons été honoré par la participation spontanée de nos populations.
Nos Panthères ont réussi la prouesse de 4 matches sans défaite pendant la durée du jeu, 3 victoires en poule. Le peuple Gabonais, féru de sport, et dans un élan de patriotisme à poussé jusqu'au bout et avec sportivité notre sélection nationale.
Je voudrais de façon solennelle remercier la République sœur de Guinée Equatoriale à travers son peuple et son président, son excellence M. Théodore Obiang Nguema, pour son engagement et sa détermination à nos côtés, à faire de cette compétition une réussite et un exemple d'intégration sous-régional.
Je tiens également à remercier la Confédération africaine de football et son président M.Issa Hayatou, pour leur constant accompagnement, le suivi de l'évènement, leur présence, toutes choses, qui ont contribué à la réussite de cette manifestation.
C'est aussi le lieu de signaler l'heureuse initiative de la CAN sans SIDA par la Première Dame, appuyée par des stars du football mondial et beaucoup d'autres bonnes volontés.
Au-delà du choix symbolique qu'est la CAN, comme rendez-vous majeur de la jeunesse africaine, c'est un moyen de sensibilisation et de mobilisation permanentes face à cette pandémie encore ravageuse sur notre continent.
Ce signe fort d'engagement réel pour nos familles, pour nos communautés, pour notre pays, se déploiera et se poursuivra tout au cours de l'année 2012. Il doit servir d'exemples à d'autres initiatives et actions tout aussi importantes et nécessaires.
De même, l'opération de propreté de nos villes, quartier, l'embellissement et la préservation de notre cadre de vie doivent s'inscrire comme des actions qui se prolongent et s'intègrent dans notre comportement de tous les jours. Elles sont exemplaires, elles sont utiles, il nous faut les continuer.
Cette Can fut aussi un moment de forte communion nationale. Elle a transcendé certains vieux clivages pour nous montrer : qu'en dépit des critiques, du scepticisme des politiques en mal d'inspiration, qu'ensemble, unis comme les doigts de la main, nous sommes plus forts et que plus forts nous pouvons nous dépasser, franchir des montagnes et aller plus loin, aller plus haut.
Mes Chers Compatriotes :
Bien au-delà de l'aspect purement sportif, le Gabon a offert à l'Afrique et au monde une image de pays en pleine mutation sur tous les plans. Cela nous honore tous.
La présence chez nous de nombreuses Hautes personnalités et dirigeants africains et internationaux,
l'affluence des stades, les dizaines de milliers de visiteurs venus de partout,
l'intérêt de la presse africaine et internationale aux côtés de leurs confrères Gabonais,
mais aussi la présence remarquable d'icônes du football mondial comme le Roi Pelé, Samuel Eto'o ou encore Michel Platini, celle de vedettes de la musique internationale et de la culture comme Akon,
sont la preuve, s'il fallait encore le démontrer, de la manifestation d'une fête réussie et d'une destination prisée que projecte notre pays.
Le Gabon, s'est affirmé, à travers et au-delà de cet événement sportif majeur et ponctuel, comme une belle vitrine de l'Afrique vivante, dynamique et résolument tournée vers l'avenir.
C'est dire que lorsque nous sommes tous unis et déterminés à œuvrer ensemble, nous sommes capables de relever tous les défis, de mériter notre rang, de persévérer de sorte à nous positionner comme la Nation émergente à laquelle nous aspirons.
Mes Chers Compatriotes :
Comme le prévoit notre constitution à la suite d'élections législatives entérinées par la Cour Constitutionnelle, le Premier ministre, Chef de Gouvernement, M Paul Biyoghe Mba viens de remettre sa démission, conformément à nos traditions républicaines.
Je procéderai donc, dans les prochains jours, à la nomination du Premier ministre qui me proposera la formation d'un nouveau gouvernement. Ce sera un gouvernement de mission, un gouvernement d'accélération de la réalisation des objectifs que nous nous sommes fixés dans notre marche vers l'émergence.
Le nouveau gouvernement nous fournira l'opportunité d'améliorer la structure du gouvernement, en tirant toutes les leçons des forces et insuffisances constatées durant les deux premières années de ce mandat.
En effet, il nous faut passer aujourd'hui à une vitesse supérieure dans le rythme d'exécution des programmes gouvernementaux.
Le futur gouvernement aura donc pour mission essentielle de traduire dans des actions concrètes, intégrées, visibles et durables, notre vision, nos engagements et nos ambitions pour notre pays.
Mes Chers Compatriotes :
Aujourd'hui, plus que jamais, fort de l'énergie reçue de vous, j'ai foi en la capacité de notre pays à atteindre tous ses objectifs et à créer un regain de dynamisme.
Aujourd'hui plus que jamais, j'ai confiance que le Gabon est en train de bâtir les fondements sur lesquelles il atteindra la compétivité, la croissance et la prospérité partagée.
Ayons confiance en nos capacités à œuvrer, tous ensemble, dans l'unité, la paix et la cohésion, des perspectives rassurantes et heureuses pour notre pays.
Je vous remercie.
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13/02/2012
Gabon: COMMUNIQUÉ FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES DU LUNDI 13 FÉVRIER 2012
A l'ouverture des travaux, le Conseil des Ministres a rendu un hommage mérité au Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA pour la réussite de l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2012 dans notre pays.
Cette manifestation a démontré, s'il en était besoin, la consolidation de l'unité nationale et l'implication massive de l'ensemble des communautés étrangères vivant sur le territoire national.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L'IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet d'ordonnance modifiant certaines dispositions de la loi n° 7/96 du 12 Mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques.
Au sens de la présente ordonnance, on entend par :
• Inscription : la première inscription d'un électeur sur la liste électorale ;
• Enrôlement : les opérations postérieures à l'inscription d'un électeur sur la liste électorale, notamment la radiation et la réinscription.
Ainsi, les dispositions des articles 37, 38, 45, 46, 48 et 50 sont modifiées et se lisent désormais ainsi qu'il suit :
Article 37 nouveau : Chaque électeur s'inscrit dans une seule circonscription électorale et dans un seul centre de vote.
Il doit être affecté dans un seul bureau de vote de son centre de vote.
La liste électorale est permanente. Elle est établie à l'échelon provincial par les autorités administratives locales. Elle doit faire l'objet chaque année d'une mise à jour par l'administration avec la participation des représentants de la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente.
La période de révision consiste en l'enrôlement des électeurs.
La durée de l'enrôlement est de dix mois. Celle-ci peut faire l'objet d'une prorogation dont la durée est fixée par arrêté du Ministre chargé de l'Intérieur.
A cet effet, des commissions d'enrôlement sont mises en place dans chaque province par le Gouverneur, et dans chaque mission diplomatique, par le chef de mission diplomatique. Elles comprennent, outre les représentants de l'administration, ceux désignés par la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente.
Elles fonctionnent suivant les modalités fixées par voie réglementaire
En cas d'élection présidentielle anticipée, la période d'enrôlement dans la liste électorale est fixée par voie réglementaire.
En cas d'élection partielle des députés, des sénateurs ou des membres des conseils locaux, la liste de la dernière élection politique tient lieu de liste du scrutin considéré, sous réserve des corrections nécessaires.
Article 38 nouveau : Durant la période d'enrôlement, tout citoyen ayant été omis sur la liste peut réclamer son inscription. Tout citoyen ayant changé de résidence peut obtenir un changement d'inscription sous réserve de la présentation d'un certificat de radiation de la liste de la circonscription électorale antérieure.
Les électeurs décédés sont rayés de la liste électorale aussitôt que l'acte décès a été dressé. Tout électeur a le droit d'exiger cette radiation.
Article 45 nouveau :L'inscription ou la radiation d'une liste électorale donne lieu à la délivrance d'un certificat d'inscription ou de radiation.
Article 46 nouveau : Doivent figurer sur la liste électorale, l'identifiant unique, les noms, prénoms, domicile ou résidence, les ascendants, date et lieu de naissance des électeurs, ainsi que leur profession et adresse.
Article 48 nouveau : Sont inscrits sur la liste électorale d'une circonscription électorale ou d'une section électorale, les électeurs gabonais des deux sexes remplissant les conditions suivantes :
- avoir dix huit ans révolus ;
- jouir de ses droits civils et politiques ;
- être né dans la circonscription électorale ou, avoir un domicile ou une résidence notoirement connue depuis douze mois dans la circonscription électorale, ou y posséder des intérêts économiques notoirement connus ou des intérêts familiaux régulièrement entretenus.
L'enrôlement sur une liste électorale est individuel, volontaire et personnel. Il est fait sur présentation de la carte nationale d'identité, ou d'une pièce d'état-civil originale ou légalisée.
Au moment de l'enrôlement, sont relevés, l'identifiant unique, les noms, prénoms, date et lieu de naissance, domicile ou résidence, profession, adresse, le centre de vote et les éléments biométriques nécessaires à l'identification de l'électeur.
Article 50 nouveau : Nul ne doit être enrôlé dans plusieurs centres ou bureaux de vote. En cas de double enrôlement, l'électeur est maintenu d'office sur la liste électorale de sa première inscription. Aucune inscription ne doit être rejetée du fait du défaut de présentation d'un certificat de radiation.
Article 3 : Les articles 41 et 43 sont supprimés.
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DU TOURISME
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui les a adoptés, deux (2) projets de texte respectivement :
• le projet d'ordonnance fixant le régime de la propriété foncière en République Gabonaise ;
• le projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale des Impôts.
S'agissant du premier texte, il s'applique aux immeubles bâtis et non bâtis soumis au régime d'immatriculation foncière. Il comprend six (6) titres qui traitent :
- Des dispositions générales ;
- De la conservation de la propriété foncière et des hypothèques ;
- De l'immatriculation ;
- De la publicité, des transmissions, des constitutions et de la conservation des droits réels et immobiliers ;
- Des dispositions diverses et transitoires ;
- Des dispositions finales.
Quant au second texte, il est pris en application de la loi n° 020/2005 du 03 Janvier 2006 et porte sur la redéfinition des attributions et de l'organisation de la Direction Générale des Impôts, en abrégé « DGI ».
Pour son fonctionnement, la DGI, qui assure l'exécution de la politique du Gouvernement en matière fiscale et domaniale, est placée sous l'autorité d'un Directeur Général qu'assistent deux Directeurs Généraux Adjoints.
MINISTERE DE L'HABITAT, DE L'URBANISME, DE L'ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a approuvé le projet d'ordonnance fixant les règles relatives à l'urbanisme en République Gabonaise, pris en application de la loi n° 25/2011 du 29 Décembre 2011.
Au sens du présent texte, on entend par :
• zones aedificandi : zones d'habitat, de commerce et d'industrie, de loisir ainsi que celles réservées à d'autres activités de base d'utilité publique ;
• zones non aedificandi : zones non constructibles réservées aux activités agricoles et forestières, les pâturages, ainsi que celles réservées aux milieux touristiques et espaces verts ;
• remembrement : aménagement foncier consistant à rassembler des portions de terre pour une meilleure exploitation et utilisation rationnelle afin de la rendre beaucoup plus productive ;
• cession : transmission à une autre personne et à titre définitif, d'un droit sur les biens dont on est propriétaire ou titulaire ;
• concession : convention par laquelle l'Etat autorise une personne, moyennant une redevance, à occuper ou à exploiter, à titre privé, les terres du domaine privé de l'Etat sur lesquelles des infrastructures publiques sont implantées ;
• droit d'aliénation : droit de vendre sa propriété, de la donner gratuitement, de l'échanger ou de la transmettre par succession ;
• servitudes foncières : droits dont jouit une personne sur la propriété d'autrui dans certaines circonstances.
Outre les dispositions générales, cette ordonnance traite de la planification urbaine, des plans d'occupation des sols, de la protection des espaces boisés, des monuments historiques, des monuments naturels et des sites, des mesures d'exécution de la planification urbaines, des préalables à l'acte de construction et à l'acte de démolition, des dispositions répressives et des dispositions diverses et finales.
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME DE L'ETAT
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui l'a adopté, le projet d'ordonnance portant modification et suppression de certaines dispositions de la loi n° 020/2005 du 03 Janvier 2006 fixant les règles de création, d'organisation et de gestion des services de l'Etat.
Aussi, les dispositions des articles 12, 13, 14, 35, 38, 51, 60, 75, et 77 de la loi suscitée sont modifiées et se lisent désormais comme suit :
Article 12 nouveau : Le sommet stratégique, placé sous l'autorité du Directeur Général, lequel peut être assisté d'un ou plusieurs adjoints dans les conditions fixées par décret, constitue le niveau supérieur de la Direction Générale.
Article 13 nouveau : Le niveau intermédiaire formé de Directions placées sous l'autorité d'un Directeur nommé dans les conditions fixées par décret, constitue le niveau technique intermédiaire de la Direction Générale.
Article 14 nouveau : Le centre opérationnel, constitué de services placés chacun sous l'autorité d'un chef de service nommé dans les conditions fixées par décret, constitue le niveau de base de la Direction Générale.
Article 35 nouveau : Les services publics personnalisés de l'Etat sont des services assurant une mission de service public et jouissant d'une personnalité juridique distincte de celle de l'Etat.
A ce titre, chaque service public personnalisé :
• dispose d'un patrimoine et de règles de gestion propres ;
• exerce les activités limitées à l'objet de sa mission.
Les services publics personnalisés sont placés sous la tutelle de l'autorité administrative compétente et comprennent :
• un Conseil d'Administration ;
• une Direction Générale ;
• une Agence Comptable.
Les attributions, l'organisation et le fonctionnement des services publics personnalisés sont fixés par décret.
Article 38 nouveau : Sauf disposition contraire de la loi, les services publics personnalisés sont créés par décret pris en Conseil des Ministres.
Chaque catégorie de service public personnalisé fait l'objet d'un statut type déterminant les principes et règles communes de gestion et de contrôle qui lui sont applicables. Ce statut type est approuvé par décret.
Article 51 nouveau : Les départements ministériels comportant au moins trois (3) Directions Générales sont dotées d'un Secrétariat Général. Cette disposition s'applique également au département ministériel comportant au moins une Direction Générale et exerçant la tutelle d'au moins deux (2) services publics personnalisés.
Article 60 nouveau : Les autorités administratives indépendantes sont dotées de l'autonomie technique, administrative et budgétaire nécessaire à l'accomplissement de leur mission.
La création, les attributions, l'organisation, le fonctionnement et notamment le statut des membres des autorités administratives indépendantes sont fixés par décret pris en Conseil des Ministres.
Article 75 nouveau : Toute création ou réorganisation d'un service de l'Etat fait l'objet d'un examen technique réalisé par le Ministère de la Fonction Publique en relation avec le Ministère initiateur.
Cet examen porte notamment sur :
• l'application des dispositions législatives et réglementaires en matière d'organisation de l'administration publique ;
• l'évaluation de l'incidence budgétaire correspondante ;
• le projet de cadre organique identifiant et décrivant les emplois ainsi que les postes nécessaires à l'accomplissement de sa mission ;
• la nature de la mission ainsi que l'organisation interne de la structure.
Article 77 nouveau : Le cadre organique d'un service de l'Etat est le tableau récapitulatif qui présente l'inventaire quantitatif et qualitatif des emplois nécessaires à la réalisation de sa mission.
Il est établi sur la base de l'organigramme du service concerné et indique les emplois publics permanents et non permanents nécessaires au fonctionnement de ce service.
Les alinéas 2 des articles 16, 18, 29 et l'article 76 de la loi 20/2008 sont supprimés.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA POSTE ET DE L'ECONOMIE NUMERIQUE
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l'a adopté, le projet d'ordonnance portant création et organisation de l'Agence de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, en abrégé, « ARCEP », en application des dispositions de la loi n° 020/2005 du 03 Janvier 2006.
Le présent texte dispose que la création de l'ARCEP matérialise et consacre la fusion en une seule entité de l'Agence de Régulation des Télécommunications (ARTEL) et de l'Agence de Régulation des Postes (ARPOSTE), créées respectivement par la loi n° 005/2001 du 27 Juin 2001 et la loi n° 006/2001 du 27 Juin 2001.
Aussi, par l'effet des dispositions de la présente ordonnance, les attributions naguère dévolues à l'ARTEL et à l'ARPOSTE par les textes en vigueur, sont de plein droit transférées à l'ARCEP.
A ce titre, les termes « Agence de Régulation des Télécommunications » et « Agence de Régulation des Postes », soutenus dans ces textes, sont désormais remplacés par le terme « Agence de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ».
FIN
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COMMUNIQUE DE PRESSE : MISE EN OEUVRE DES DÉCISIONS DU PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA SUR LES BOURSES D'ETUDES ET LES ORIENTATIONS
Libreville, le 12 février 2012 – Suite à la décision du Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba d'augmenter les allocations d'études des étudiants scolarisés au Gabon et ceux scolarisés à l'étranger, un ensemble de mesures sont prises en ce sens et dans le but de mettre en œuvre les modalités d'orientation et de réorientation scolaires et universitaires en lieu et place d'exclusions scolaires et de suppressions de bourses.
Le Chef de l'Etat avait réitéré sa détermination de faire du Gabon une destination de référence internationale en matière de prestations de services intellectuels de haut niveau, de nature à valoriser le capital humain national, pour une concrétisation efficace de sa haute vision de faire du Gabon un pays émergent.
Aussi, le Président de la République a instruit les Ministères concernés : Education Nationale, Enseignement Supérieur, Recherche Scientifique, Innovation et Culture d'une part et Enseignement Technique et Formation Professionnelle d'autre part ainsi que l'Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANGB) de tout mettre en œuvre pour que le système éducatif national puisse permettre à chaque enfant gabonais, en fonction des aptitudes et des facultés de chacun, d'acquérir une formation adéquate .
Celle-ci passe par l'appropriation des connaissances et des compétences permettant aux uns et aux autres, une harmonieuse insertion dans la vie active, sans que personne ne soit abandonné, ni laissé pour compte.
Dans ce cadre, la nouvelle loi portant Orientation Générale de l'Education, de la Formation et de la Recherche, adoptée par l'assemblée Nationale et le Sénat, respectivement les 1er et 29 décembre 2011, vient d'être promulguée.
Le Chef de l'Etat a instruit le Gouvernement de faire prendre, sans délai, un décret d'application de la nouvelle loi, en la forme d'un texte réglementaire unique définissant les modalités nouvelles d'attribution, de renouvellement ou de rétablissement d'allocations d'études pour les élèves et étudiants gabonais au Gabon ou à l'étranger.
Les nouvelles dispositions qui multiplient les possibilités et chances de réorientation diverses doivent entrer en vigueur dès la rentrée 2012-2013.
Elles seront précédées avant le mois d'Avril, et ce dorénavant, pour les années suivantes, par une publication d'offres de bourses par spécialités, avec quotas , indication du diplôme à préparer, du rythme de progression, des débouchés possibles.
Toutes ces mesures permettront aux étudiants et à leurs parents de faire les choix les plus éclairés avec l'assistance des structures d'orientation scolaires et universitaires et les équipes dirigeantes d'établissements.
Par ailleurs, le Président de la République, informé du taux encore trop élevé de redoublement dans nos universités et Grandes Ecoles pour de multiples motifs a décidé d'une série de mesures d'accompagnement qui seront relayées par les Ministères et structures chargées de leur mise en œuvre.
Enfin, S.E. Ali Bongo Ondimba a instruit le Gouvernement de procéder, sans délai, au lancement de la deuxième phase de modernisation des infrastructures scolaires et universitaires, ainsi que de leur équipement, y compris l'amélioration des conditions de résidence et l'augmentation des capacités d'hébergement des étudiants.
FIN
La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale;
• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter http://www.presidentalibongo.com/ ou contacter http://www.cocom.rggov.org/
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11/02/2012
COMMUNIQUE DE PRESSE : Le Roi Pelé se joint à la mobilisation populaire pour une CAN SANS SIDA !
A l'initiative de la Première Dame, Madame Sylvia Bongo Ondimba, et dans le cadre de sa campagne CAN SANS SIDA, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a organisé aujourd'hui, à Libreville, un grand tournoi de « Beach Soccer », en présence du Président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba, de Daniel Cousin, capitaine des Panthères du Gabon et avec la participation exceptionnelle de la légende brésilienne du football, le Roi Pelé en personne.
400 équipes de jeunes gabonais se sont rencontrées au cours de ce tournoi de Beach soccer sur fond de musique et de spectacles brésiliens donnés en l'honneur du Roi Pelé, sacré « Joueur du XXème siècle » par la FIFA.
Cet évènement constitue une étape supplémentaire dans la formidable aventure de la Campagne CAN SANS SIDA, dont l'objectif est une victoire sans appel, un Trois-Zéro contre le SIDA (Zéro transmission, Zéro décès, Zéro discrimination).
Sur la plan opérationnel, et grâce au concours des associations locales de lutte contre le sida, les premiers résultats des caravanes de sensibilisation, sont d'ailleurs très prometteurs :
En seulement 3 semaines, plus de 43.000 personnes sensibilisées, tous âges confondus ;
-488 800 préservatifs distribués ;
-926 personnes dépistées anonymement et gratuitement ;
-852 ambassadeurs CAN SANS SIDA.
Les gagnants du tournoi ont eu le privilège de disputer un match de Gala contre les stars du ballon rond présentes à l'évènement comme Pelé et Daniel Cousin et se sont vus offrir cinq places VIP pour assister, depuis les tribunes officielles, à la finale de la CAN opposant les Chipolopolos de Zambie et les Eléphants de Côte d'Ivoire le dimanche 12 février 2012 au stade de l'Amitié à Libreville.
Pour plus d'informations sur la campagne CAN SANS SIDA et sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille :
http://www.cansanssida.com/
http://www.fondationsylviabongoondimba.org/
Contact :
presse@fondationsbo.org
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09/02/2012
COMMUNIQUE DE PRESSE : LE COUPLE PRÉSIDENTIEL CÉLÈBRE LES VALEURS DU SPORT AVEC LES PANTHÈRES
Libreville, le 7 février 2012 – Le Président de la République et la Première Dame ont donné hier, lundi 6 février, un cocktail en l'honneur des Panthères à la salle d'apparat du Palais Rénovation.
Dans une atmosphère décontractée et festive, le couple présidentiel, au nom de tous les Gabonais, a remercié les Panthères pour avoir porté si haut les couleurs du Gabon pendant la CAN 2012 et avoir fait vibré tant de leurs compatriotes à travers un parcours parsemé de grands moments.
La sélection gabonaise aura en effet surpris bien des observateurs en gagnant 3 victoires successives respectivement sur le Niger (2-0), le Maroc (3-2) et la Tunisie (2-1) avant de se faire éliminer par le Mali (1-1) après une séance de tir au buts.
Au delà des résultats sportifs, le Président Ali Bongo Ondimba a profité de cette occasion pour rappeler que le sport est avant tout un moment de communion et de rassemblement pour célébrer les valeurs du goût de l'effort, du dépassement de soi et de la recherche de l'excellence.
Il a également souhaité qu'au-delà de la déception initiale de la défaite contre le Mali en quart de finale les Gabonais continuent à se mobiliser, principalement en allant au stade pour soutenir les équipes encore en compétition, pour que cette CAN soit un succès jusqu'à la fin.
Pour plus d'information, merci de visiter http://www.presidentalibongo.com/ ou contacter http://www.cocom.rggov.org/
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